• Depuis quelques temps, la France doit faire face à une immigration noire africaine déferlante sur son territoire. Cette dernière dont l'issue est le plus souvent dramatique pour beaucoup d'immigrés africains suscite une grande interrogation quant à sa cause.

    A cette question, il ressort qu'en amont de l'émigration massive noire, il y'a la paupérisation de l'Afrique. En amont de cette dernière, il y'a les régimes dictatoriaux africains qui excellent dans une malgouvernance ou malveillante gouvernance de leurs pays. Et enfin, en amont de ces derniers, il y'a l'État français au sens des administrations centrales domiciliées à Paris et non du peuple français.

    Ainsi, il existe, au travers de la malgouvernance, de la malveillante gouvernance et de la paupérisation de l'Afrique, une forte corrélation positive entre l'État mafieux français et l'immigration noire déferlante sur la France.

    La démonstration de cet état de fait va s'effectuer à l'aulne de la définition des concepts de malgouvernance, de malveillante gouvernance, de la manifestation de ces dernières en Afrique et de leurs causes.

    La notion de "gouvernance" émerge au début des années 1990 où des livres émanant du monde anglo-américain installèrent, dans le champ des débats intellectuels et universitaires, l'idée de "gouvernance moderne" ou de "gouvernance démocratique".

    Cette gouvernance a deux dimensions distinctes mais étroitement liées : l'une est politique et a trait à l'engagement dans la bonne gouvernance et l'autre est technique et a trait aux problèmes d'efficience et de management public.

    Elle est bonne lorsqu'elle va allier les principes de la gouvernance démocratique avec ceux de bonne gestion technocratique des ressources économiques, financières et naturelles.

    En cela, elle va s'inscrire dans la quête permanente d'un meilleur système de gestion des hommes et des ressources : la décision, au lieu d'être la propriété et le pouvoir de quelqu'un, doit plutôt résulter d'une négociation permanente entre les acteurs sociaux constitués en partenaires d'un vaste jeu, le terrain de jeu pouvant être une entreprise, un État, une organisation...

    Au regard de cette définition de la bonne gouvernance, la malgouvernance correspond, dans son acception la plus simple, à une mauvaise gestion technocratique des ressources économiques, financières, humaines et naturelles, au manque de vision et de prospective, à une allocation irrationnelle des finances publiques, au choix contestable des projets d'investissement publics... dont le corollaire renvoie à l'incompétence.

    Au Gabon, la référence en matière d'incompétence dans la gestion est le chemin de fer Transgabonais qui, selon les autorités publiques, a officiellement coûté au contribuable gabonais 1000 milliards de francs CFA.

    Malgré son coût prohibitif, ce dernier, a toujours dégagé des résultats nets d'exercice négatifs et happé, chaque année, d'importantes subventions d'exploitations à l'État.

    Or, en lieu et place de ce projet, la Banque mondiale avait préconisé aux autorités gabonaises le financement du projet de viabilisation de tout le réseau routier national aux fins de facilitation de la mobilité des ressources productives, d'installation d'activités agricoles, commerciales, industrielles et des populations le long de ce dernier, de brassage plus important des gabonais qui aurait renforcé un peu plus l'unité nationale et vulgarisé le développement économique, social et culturel du Gabon.

    Ce manque de préoccupation pour la profitabilité des entreprises a gravement nui à leur efficacité, la rentabilité économique et sociale devenant un objectif secondaire face à la protection des intérêts des dirigeants.

    Sur le plan politique, cette malgouvernance se caractérise par la dictature, l'intimidation des populations, l'arrestation arbitraire, l'assassinat d'opposants politiques et d'intellectuels gêneurs...

    Toutefois, il importe de faire un distinguo entre cette malgouvernance et la malveillante gouvernance.

    Cette dernière ne renvoie pas, comme l'autre, à l'incompétence en matière de gestion technocratique de la cité mais plutôt à une volonté délibérée de la part des autocrates africains de priver leurs populations des ressources économiques, financières et naturelles nationales, de ruiner les efforts de développement de leurs pays.

    Cette malveillante gestion des élites politiques africaines se caractérise par leur prise, en toute âme et conscience, de mauvaises décisions qui vont fortement compromettre le devenir de leurs pays et des générations futures. Elle consiste en la mise des intelligences et compétences africaines au service du vice, du mal, du vol au point de créer à la tête des États africains de véritables syndicats du crime organisé.

    Au Gabon, un cas patent de cette malveillante gouvernance concerne par exemple la restauration du palais présidentiel à un coût prohibitif de 200 milliards de francs CFA.

    En effet, pendant que le Gabon vit sous perfusion (tutelle) du FMI et que sa dette est explosive, il est procédé à une restauration du palais de marbre à hauteur de 200 milliards de francs CFA alors que ces ressources auraient pu servir au financement de la viabilisation des routes, de la construction des écoles, de la création d'hôpitaux ou dispensaires à l'intérieur du pays et sauver ainsi les gabonais de la mort précoce.

    Un autre exemple vivace de la malveillante gestion au Gabon concerne le détournement effréné des deniers publics par les élites politiques et administratives à des fins personnelles ou de redistribution familiale, clanique ou ethnique ce, sans être aucunement inquiétés par la loi. En récompense de leurs forfaitures, elles sont mêmes encore hissées aux plus hautes fonctions de l'État.

    Avec ces deux cas de malveillante gouvernance, l'on n'est plus dans l'incompétence que l'on pourrait même comprendre et excuser mais l'on est plutôt dans la roulette russe.

    Dès lors, la question que l'on se pose est celle de savoir comment de tels régimes soumis à la logique de malveillante gouvernance ont-ils pu durablement se maintenir à la tête des États africains ?

    De cette interrogation, il ressort que ces régimes autocrato-cleptocratiques ont pu appauvrir durablement leurs pays et pousser leurs jeunesses à l'émigration vers la France et l'Europe grâce justement à l'appui extérieur politique, logistique et militaire de l'État français.

    Au Gabon, la base militaire française du camp de Gaulle n'est-elle pas mitoyenne à la résidence du chef de l'État gabonais (deuxième plus vieux dictateur et cleptomane en exercice dans le monde après F. Castro) ?

    En contrepartie de l'accès illimité et gratuit de l'État mafieux et assassin français aux richesses du sol et du sous-sol de leurs pays, les roitelets africains pouvaient gérer à leur convenance leurs pays, ce qui a fortement appauvri ces derniers, poussé à l'émigration leurs populations et compliqué, au fil du temps, les relations franco-africaines.

    Ces dernières, originellement de peuple à peuple, sont devenues celles d'homme à homme avec son cortège de malheurs pour l'Afrique noire francophone.

    Alors, si la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, il se dégage que l'immigration noire déferlante sur le territoire français apparaît comme un effet boomerang à une bonne partie de la misère du monde créée par l'État français ailleurs.

    Cette immigration massive noire africaine sur la France et l'Europe apparaît aujourd'hui comme un retour de manivelle de la politique africaine de l'État français qui a laissé la malgouvernance et la malveillante gouvernance durablement croître dans les pays du champ sans taper du poing sur la table.

    Le drame que vivent les populations immigrées noires en venant s'échouer massivement sur les plages européennes sollicite l'ouverture d'un débat sur l'Afrique noire francophone. Il interpelle les dirigeants européens sur la place qu'ils accordent à l'Afrique dans leurs programmes.

    Plus précisément, il pose la question de savoir si les relations franco-africaines doivent-elles continuer à être des relations d'individu à individu avec son lot de malheurs pour l'Afrique ou à être celles de peuple à peuple dans un cadre de co-développement, de bonne gouvernance politique et économique, seul gage d'une prospérité de l'Afrique noire francophone et d'un retour progressif et durable aux sources des populations africaines.        

                       Jacques Janvier Rop's Okoué Edou

            Docteur en Economie et Finance Internationales

                      Intellectuel et écrivain gabonais


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  •     CHERS COMPATRIOTES AFRICAINS,

        JE VOUS DEMANDE DE MASSIVEMENT QUITTER CETTE FRANCE ARROGANTE, PARASITE ET NEGROPHOBE QUI EST A L'ORIGINE DU MALHEUR DE L'AFRIQUE NOIRE FRANCOPHONE DE PAR LES GUERRES CIVILES QU'ELLE Y A CREEES, LES DICTATURES SANGUINAIRES ET CLEPTOCRATES (O. BONGO, D. SASSOU, EYADEMA...) QU'ELLE Y A INSTALLEES, LA CORRUPTION QU'ELLE Y REPAND COMME VERTU...

        ELLE NE VOUS RESPECTE PAS EN VOUS TRAITANT COMME DES MOINS QUE RIEN MALGRE VOS FORMIDABLES BACKGROUND.

        PAR AILLEURS, ELLE FAIT AUJOURD'HUI LA CHASSE A VOS ENFANTS SUR SON TERRITOIRE COMME S'ILS ETAIENT LA CAUSE DE SON INCAPACITE OU INCOMPETENCE A RELANCER LA CROISSANCE ECONOMIQUE, L'EMPLOI ET LE BIEN-ÊTRE COLLECTIF.

         DANS CE CADRE, LA PHASE DE DECOLONISATION DE L'AFRIQUE NOIRE FRANCOPHONE NE FAISANT QUE COMMENCER, ET LA RUPTURE DEVANT SE FAIRE DANS UNE CERTAINE VIOLENCE, CETTE CHASSE A L'HOMME NEGRO-AFRICAIN EN FRANCE NE POURRA PAS NE PAS ALLER CRESCENDO.

        JE VOUS DEMANDE DE VENIR AUX ETATS-UNIS ET AU CANADA POUR Y CHERCHER LES MOYENS INTELLECTUELS, MATERIELS, FINANCIERS ET POLITIQUES QUI NOUS PERMETTRONT DE LIBERER NOS PARENTS DE LA MORT PRECOCE EN METTANT HORS D'ETAT DE NUIRE LES REGIMES SATANIQUES (A VENIR, LES PHOTOS SUR LES CRIMES RITUELS COMMIS SUR DE PETITS ENFANTS AU GABON), HYPER CORROMPUS ET INCOMPETENTS INFEODES A CETTE DAME MEDUSE FRANCE.

                    Jacques Janvier Rop's Okoué Edou

            Docteur en Economie et Finance Internationales

                         Intellectuel et écrivain gabonais


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  • PARIS, 4 sept 2007 (AFP)

    La France a exprimé mardi sa "vive préoccupation" face à la détérioration de la situation dans le nord du Mali et réaffirmé son soutien aux efforts menés par le gouvernement malien et l'Alliance Touareg.

    "La France exprime sa vive préoccupation face au regain de tension qui affecte le nord du Mali", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Pascale Andréani.

    Paris "condamne la violence, au Mali comme au Niger, et particulièrement l'utilisation de mines qui ont déjà fait de nombreuses victimes civiles", a-t-elle souligné. Rappelant que la France restait "attachée au processus né de l'accord d'Alger", la porte-parole a invité "toutes les parties à ne pas accepter une détérioration qui fragiliserait l'ensemble de la région".

    La France "réaffirme son soutien aux efforts entrepris par le chef de l'Etat et le gouvernement maliens et par l'Alliance Touareg pour assurer la poursuite de ce processus", a-t-elle ajouté.

    Les 26 et 27 août, une quarantaine de militaires ont été enlevés dans le nord du Mali par des hommes armés lors de deux attaques revendiquées par un chef de groupe armé touareg, Ibrahim Ag Bahanga.

    Neuf militaires ont été libérés le 29 août par l'armée, qui avait indiqué qu'une trentaine de soldats étaient encore retenus. Le lendemain, trois militaires avaient réussi à s'échapper.

    En marge de ces événements, seize civils ont été tués et plusieurs blessés jeudi et vendredi lorsque des camions les transportant ont sauté sur des mines près de la frontière algérienne.

    Les accords de paix signés à Alger en juillet 2006 prévoient la mise en place d'un programme de développement des trois régions du nord, abritant l'essentiel de la communauté touareg.


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  • Comment Sarkozy est en train de faire de la France une république bananière gouvernée par des pitres.  Celui qui fait rire n'est plus en Afrique. Il loge à l'Elysée. Comme Bokassa, chaque fois qu'il apparaît, on s'esclaffe. Comme Idi Amin allait voir les étudiants en médecine pour leur donner des conseils, il va au Medef apprendre aux patrons à diriger. Et à Dakar enseigner l'histoire de l'Afrique aux Africains.

    En France, il dit qu'on ne déclenchera plus des « contrôles fiscals » (sic) à partir « de lettres de dénonciation » (resic), parce que son beau pays a connu l'occupation allemande : et là, comme quand Lansana Conté parle, personne ne comprend pourquoi il dit tout ça... (A part les dirigeants de multinationales qui oeuvrent à la dépénalisation de la délinquance financière). Comme Kadhafi, il aime à s'entendre trouver élégant (Christophe Barbier de L'Express l'appelle déjà « l'Inhabillable » !).

    Comme Sassou s'éclaircit le teint, il se retire les bourrelets sur les photos. Son ministre des Affaires étrangères humilie la France en des proportions jusque-là seulement atteintes par (minimum) un Ange-Félix Patassé au sommet de son art.

    Comme les Eyadéma p& egrave;re et fils, il offre des portefeuilles vides aux opposants et embauche des conseillers en veux-tu en voilà.

    Comme n'importe quel président africain ou presque, rien de ce qu'il annonce ne se produit.

    Et, comme avec n'importe quel président africain, ça n'a aucune conséquence. Car, comme tout président africain prudent, il s'est offert les faveurs de la presse...

    Comme Omar Bongo, impossible de savoir ce qui est à lui, ce qu'il a payé de sa poche ou avec l'argent du pays, ce qui lui a été « offert » par des « amis  » - dont les bontés ne peuvent pas être totalement désintéressées.

    Comme ATT, il passe son temps à consoler les gens un par un. Comme si les malheureux étaient peu et que lui était là pour toujours.

    Comme Abdoulaye Wade, il a un Premier ministre inutile et bien coiffé (coupe Fillon, dite « pharmacien de province »).

    Comme Idriss Déby, il a des soucis avec ses garçons (et porte des lunettes de soleil réfléchissantes). Comme « Nicé-Faible » Soglo avec « Rosine », il obéit au doigt et à l'œil à « Cécilia ». Qui, elle-même, semble moins à l'aise dans son rôle de Première dame que dans celui de co-épouse au harem de Nicolae Sarkocescu.

    Vu la tournure des événements ces derniers temps, il est à parier qu'un jour prochain, les partis politiques africains viendront financer leurs campagnes électorales en France. D'ici là, il va falloir que les Gaulois arrêtent de rire de ces rois nègres, dont le seul tort, finalement, aura été de lancer une mode.

    RDPG

    © Cent Papiers 


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  • NIAMEY, 6 sept 2007 (AFP)

    Des ONG nigériennes ont annoncé jeudi leur intention d'organiser des manifestations samedi à travers le pays, avec l'aval des autorités, pour exiger le départ de la société française Areva, accusée de financer les rebelles touareg actifs dans le nord du pays, riche en uranium. 
    "Nous allons exiger qu'Areva quitte purement et simplement le Niger, et que les deux sociétés d'exploitation de l'uranium (basées au Nord) soient nationalisées," a déclaré à l'AFP Nouhou Arzika de la Coalition contre la vie chère, principal organisateur de la manifestation. 
    Areva, numéro un mondial du nucléaire civil, exploite depuis 40 ans deux gisements d'uranium, l'un à ciel ouvert à Arlit pour la Société des mines de l'Aïr (Somaïr) et l'autre souterrain pour la Compagnie minière d'Akokan (Cominak), près d'Arlit.
    "Nous allons dénoncer les travers d'Areva, qui, non contente de tirer de grands profits au Niger, se permet de financer le MNJ (Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ, rébellion touareg)", a accusé M. Arzika.
    Il a estimé que depuis le début de l'exploitation de son uranium le Niger n'avait gagné "en tout et pour tout que 300 milliards FCFA" (environ 457 millions d'euros ou 625 millions de dollars au taux de change actuel).


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