• FRANÇAFRIQUE: NABOLEON, LE ROI NEGRE. UN TRES BEL ARTICLE DU RDPG REPRIS POUR VOUS, CHERS COMBATTANTS D'UN GABON LIBRE ET DEMOCRATIQUE.

    Comment Sarkozy est en train de faire de la France une république bananière gouvernée par des pitres.  Celui qui fait rire n'est plus en Afrique. Il loge à l'Elysée. Comme Bokassa, chaque fois qu'il apparaît, on s'esclaffe. Comme Idi Amin allait voir les étudiants en médecine pour leur donner des conseils, il va au Medef apprendre aux patrons à diriger. Et à Dakar enseigner l'histoire de l'Afrique aux Africains.

    En France, il dit qu'on ne déclenchera plus des « contrôles fiscals » (sic) à partir « de lettres de dénonciation » (resic), parce que son beau pays a connu l'occupation allemande : et là, comme quand Lansana Conté parle, personne ne comprend pourquoi il dit tout ça... (A part les dirigeants de multinationales qui oeuvrent à la dépénalisation de la délinquance financière). Comme Kadhafi, il aime à s'entendre trouver élégant (Christophe Barbier de L'Express l'appelle déjà « l'Inhabillable » !).

    Comme Sassou s'éclaircit le teint, il se retire les bourrelets sur les photos. Son ministre des Affaires étrangères humilie la France en des proportions jusque-là seulement atteintes par (minimum) un Ange-Félix Patassé au sommet de son art.

    Comme les Eyadéma p& egrave;re et fils, il offre des portefeuilles vides aux opposants et embauche des conseillers en veux-tu en voilà.

    Comme n'importe quel président africain ou presque, rien de ce qu'il annonce ne se produit.

    Et, comme avec n'importe quel président africain, ça n'a aucune conséquence. Car, comme tout président africain prudent, il s'est offert les faveurs de la presse...

    Comme Omar Bongo, impossible de savoir ce qui est à lui, ce qu'il a payé de sa poche ou avec l'argent du pays, ce qui lui a été « offert » par des « amis  » - dont les bontés ne peuvent pas être totalement désintéressées.

    Comme ATT, il passe son temps à consoler les gens un par un. Comme si les malheureux étaient peu et que lui était là pour toujours.

    Comme Abdoulaye Wade, il a un Premier ministre inutile et bien coiffé (coupe Fillon, dite « pharmacien de province »).

    Comme Idriss Déby, il a des soucis avec ses garçons (et porte des lunettes de soleil réfléchissantes). Comme « Nicé-Faible » Soglo avec « Rosine », il obéit au doigt et à l'œil à « Cécilia ». Qui, elle-même, semble moins à l'aise dans son rôle de Première dame que dans celui de co-épouse au harem de Nicolae Sarkocescu.

    Vu la tournure des événements ces derniers temps, il est à parier qu'un jour prochain, les partis politiques africains viendront financer leurs campagnes électorales en France. D'ici là, il va falloir que les Gaulois arrêtent de rire de ces rois nègres, dont le seul tort, finalement, aura été de lancer une mode.

    RDPG

    © Cent Papiers 


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