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Par okouetch le 5 Décembre 2007 à 21:11
Chers internautes,
Je viens, par la présente missive, vous informer que vous pourrez désormais avoir accès à mon nouveau blog "POUR UN GABON MEILLEUR!" à cette adresse: http://okouetch.canalblog.com. Il suffit de cliquer dessus.
Ce nouveau blog et celui-ci ont le même nom (Pour un Gabon meilleur!).
J'ai dû déménager pour ce nouveau blog à cause des limites de celui-ci. Il ne m'offre pas toutes les fonctionnalités devant me permettre de bien vous servir.
Vous aurez sur le nouveau blog, le fil RSS (lien) menant à l'ancien blog ie à celui-ci.
Cordialement,
Jacques Janvier Rop's Okoué Edou
Intellectuel et écrivain gabonais
Opposant au régime dictatorial et cleptocrate de O. Bongo
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Par okouetch le 5 Décembre 2007 à 17:31
Les 40 ans d'autocrato-cleptocratie de O. Bongo
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Par okouetch le 4 Décembre 2007 à 15:52
De Mouvement africain des etudiants francophone de chicago
Sujet: Appel d'Intervention
APPEL A INTERVENTION Depuis le 31 Mai 2007, la situation de Monsieur MOUNGONGA Saturnin, Demandeur d'asile gabonais et président de la Coordination des Jeunes du Gabon Rénové, parallèlement haut cadre à la présidence de la république du Gabon n'a cessé de se détériorer sous l'escalade des attaques et pressions des haut dirigeants politiques gabonais, qui ont mis sur pieds des réseaux puissants, en nouant des relations mafieuses avec certains organismes de défenses de droit de l'hommes et d'autres personnalités civile camerounaise dans le but de le nuir.Le Cercle des jeunes Patriotes du Gabon, le Mouvement Africain des Etudiants francophones de Chicago, viens d'être informés de la grève de la faim que viens d'entamer le Président de la Coordination des jeunes du Gabon Rénové et demandeur d'asile au cameroun.
Depuis huit mois,le HCR-CAMEROUN,traîne les pieds pour rendre une décision définitive à la demande d'asile faite par monsieur MOUNGONGA Saturnin,il est chaque fois humilier par les responsable de cette structure,qui n'ont aucun respect de la personnalité humaine, deux haut membres de cet structure ont été mise en cause dans cet affaire pour intelligence avec les persécuteurs de monsieur MOUNGONGA SATURNIN, aucune réaction n'a été observé du côté de Genève siége sociale de cet organisme,aucune enquête n'a été diligenté,nous comprenons aisément que le HCR est devenu un complice des pouvoir dictatoriaux,cela se justifié puisque les principaux bailleur de fond sont ses Etats qui opprimes le peuple africain et les réduits au néant.
Nous avons lancé un appel à la communauté internationale pour une intervention immédiate : Condamner les agissements du HCR-Cameroun, et qu'une enquête soit ouverte pour apporter un éclaircissement sur les 7634 Euro reçu ou non par monsieur Jérôme Merlin conseiller juridique au HCR-Cameroun,de monsieur Ali Bongo Ondimba dans le but de mettre les peaux de banane à Monsieur MOUNGONGA Saturnin.
Procuré une assistance direct et urgente à Monsieur Moungonga Saturnin qui se trouve dans un état critique Qu'un asile lui soit accordé dans un pays où sa sécurité serait garantie C'est pour cela qu'il incombe au reste du monde et à la grande majorité de la communauté internationale, de se dresser maintenant, pour que notre amis et frère retrouve sa dignité qui depuis 8 mois est bafoué Fait à chicago
le 04 Décembre 2007. Juvenus OKWANMAGU Président du Mouvement Africain des Etudiants Francophones de Chicago. P.O. Box 33 MOUVEMENT AFRICAIN DES ETUDIANT FRANCOPHONE NF, A1C 5H5 Telephone/Fax: (709) 753-5600 Maef221@live.com
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Par okouetch le 2 Décembre 2007 à 20:11
Bongo dénonce la cleptocratie
Le président du Gabon, Omar Bongo Ondimba, conforté dans son statut de doyen des chefs d'Etat africains, a fêté dimanche le 40e anniversaire de son arrivée au pouvoir en accusant le reste de la classe dirigeante d'avoir fait "main basse" sur les fonds destinés au développement. A Libreville, où un défilé militaire a été organisé, des affiches à l'honneur du président Bongo, qui aura bientôt 72 ans, ont été disposées un peu partout, vantant quatre piliers de ce mandat d'une durée inégalée en Afrique: "paix", "unité", "stabilité" et "progrès".
L'intéressé, devenu président le 2 décembre 1967 à la mort de son prédécesseur Léon Mba, ne s'est toutefois pas apesanti sur les aspects positifs de son bilan lors de son allocution à la Nation samedi soir.
"Je n'ai eu de cesse de me battre avec votre soutien pour la paix, la stabilité et l'unité nationale sans lesquels aucun travail ne peut-être fait", s'est-il félicité. Mais c'était pour mieux "regretter (...) que nous (n'ayons) pas toujours fait ce qu'il fallait pour préserver les nombreux acquis engrangés".
Albert-Bernard Bongo, devenu Omar après sa conversion à l'islam en 1973, a rapidement pu bénéficier d'un boom pétrolier.
Quarante ans après, le piteux état des routes et le déclin des systèmes sanitaire et scolaire sont autant de signes d'un rendez-vous manqué avec le développement dans ce pays d'Afrique centrale d'à peine 1,3 million d'habitant.
Deux indicateurs résument ce paradoxe: le Gabon est le 84e pays le plus riche au monde si on considère son Produit intérieur brut (PIB) par habitant, évalué à 6.954 dollars; mais il dégringole à la 119e place, sur 177 Etats, dans le classement de l'Indicateur du développement humain (IDH). Un écart de 35 places, l'une des pires performances de la planète.
"Je sais que l'état de notre réseau routier, de nos infrastructures sanitaires et scolaires, de nos moyens de transport publics, a connu une grave dégradation", a-t-il reconnu.
Mais Omar Bongo, arbitre de chaque décision prise au Gabon, n'a pas fait de mea culpa, s'en prenant à l'administration, voire à ses ministres.
L'Etat est "aujourd'hui affaibli par l'ethnisme, le clientélisme, l'affairisme, la corruption, la politisation outrancière, qui ont gangrené les pouvoirs publics", a-t-il estimé.
Il a affirmé que les "détournements", la "course pour l'enrichissement illicite", la "corruption" et "l'impunité ambiante" dans la haute fonction publique avaient été autant de freins au développement dans un pays qui dispose également de bois et de minerais.
Le "doyen" a encore attribué la contre-perfomance gabonaise au reste de la classe dirigeante qui, depuis le retour au multipartisme en 1990, "consacre beaucoup trop de temps à la politique", "au détriment de l'action publique".
"Le gouvernement ne saurait être un rassemblement de roitelets", a-t-il lancé, demandant à son Premier ministre Jean Eyeghé Ndong de former "le moment venu" une nouvelle équipe "resserrée", plus intègre et plus efficace.
Depuis 1990, le président Bongo, dernier "dinosaure" de la "Françafrique" et allié privilégié de Paris, a rallié à lui la plupart de ses plus virulents opposants, et veille, au prix de gouvernements pléthoriques, à préserver les différents équilibres ethniques et géographiques.
"Les pétrodollars ont été importants dans le ralliement progressif des opposants", estime le sociologue gabonais Anaclé Bissiélo, relevant, y compris au sommet de l'Etat, "une confusion devenue structurelle entre le bien public et le bien privé".
Source: Afrique centrale - le 2 décembre 2007.
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Par okouetch le 29 Novembre 2007 à 10:10
40 ans de pouvoir
Le président du Gabon, Omar Bongo Ondimba, fête dimanche ses 40 ans de pouvoir, fort d'un parcours politique d'une durée inégalée en Afrique mais d'un bilan économique et social mitigé eu égard aux richesses de son pays.
M. Bongo, malgré des crises, notamment lors de l'instauration du multipartisme dans les années 90, est resté sans interruption à la tête du Gabon, faisant de lui le doyen des chefs d'Etat d'Afrique et le détenteur du plus long mandat sur ce continent.
Vice-président de Léon M'Ba, chef de l'Etat lors de l'indépendance de cette ancienne colonie française en 1960, il lui a succédé juste après son décès fin novembre 1967.
Le Gabon, qui affiche par habitant un revenu de 6.950 dollars dont la répartition est très inégalitaire, est riche en matières premières (pétrole, manganèse, fer, forêt). Avec 1,3 million d'habitants pour 267.667 km2, sa densité est l'une des plus faibles du continent.
"Ces ressources font de ce pays l'un des plus riches d'Afrique mais elles ne profitent qu'à une minorité, même si le président essaye de calmer le jeu en distribuant places, honneurs et argent", note un connaisseur de la vie politique gabonaise.
M. Bongo, qui aura 72 ans fin décembre, "a disposé d'une marge de manoeuvre que n'ont pas eu beaucoup de chefs d'Etat en Afrique, mais il n'en n'a pas profité pour équiper le pays comme il aurait pu et dû", estime un économiste.
Le sociologue gabonais Anaclé Bissiélo souligne que "c'est la manne pétrolière qui a en partie permis la stabilité dont jouit le pays depuis son indépendance, mais celle-ci n'a pas apaisé le malaise profond qui existe actuellement chez les Gabonais", surtout chez les jeunes.
"C'est avec les pétrodollars que l'opposition a été calmée dans les années 90", quand a soufflé le vent du multipartisme en Afrique après la chute du mur de Berlin en 1989, observe un diplomate.
"Bongo a alors distribué avantages et privilèges avec l'argent du pétrole (72% des recettes budgétaires), et rallié peu à peu ses plus anciens contempteurs", remarquent des analystes de la vie politique locale.
M. Bongo, réélu en 2005 avec 79% des voix, ne s'est jamais caché de distribuer de l'argent, estimant que c'était sa façon de répartir la richesse et que la démocratie ne fonctionnait pas au Gabon comme en Occident.
Si le président, qui peut se targuer d'avoir préservé la paix et la stabilité, a contourné les obstacles politiques avec succès, faisant preuve d'un sens tactique évident en annihilant quasiment toute opposition, son bilan économique et social, avec un taux de chômage officiel dépassant 25%, reste décevant.
Ses adversaires dénoncent régulièrement la gabegie du régime, ses excès, tout en dénonçant l'argent qui "s'évapore" au bénéfice d'une minorité, tandis que des secteurs comme l'éducation nationale, la santé ou encore les infrastructures routières manquent de moyens alors que le pays possède de fortes potentialités.
Ce bilan contrasté est rehaussé par une active diplomatie de M. Bongo, un des derniers piliers de la "Françafrique" et l'allié numéro un dans la région de la France, qui entretient à Libreville une base avec 800 soldats.
"Le Gabon, malgré sa taille réduite, joue un rôle important sur la scène diplomatique régionale", souligne un diplomate occidental.
Ces dix dernières années, M. Bongo a participé notamment à la résolution des crises en Centrafrique et au Congo-Brazzaville et s'est impliqué, un temps, dans celle de la Côte d'Ivoire.
Cette diplomatie active de M. Bongo a entraîné l'ouverture à la Chine qui ne s'est pas fait prier pour signer un accord d'exploitation d'un important gisement de fer au coeur de la forêt gabonaise.
Source: Afrique centrale - le 29 novembre 2007.
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