• Sassou Nguesso Hotel Particulier Le Vesinet

    Voici quelques photos des biens mal acquis de certains chefs d'Etats africains : Nguesso, Bongo, Compaore, Mobutu, Eyadema ...
    Pour les visionner : cliquer sur "afficher un diaporama" puis cliquer sur la photo pour obtenir des informations sur le bien.
    Pour plus d'infos : http://www.cellulefrancafrique.org/
    Vous pouvez aussi voir la carte en cliquant dessus !

    Photos prises en juin 2007.

    Sassou Nguesso VillaSuzetteSassou Nguesso Hotel Particulier Le VesinetSassou Nguesso VesinetSassouNguesso Appartement avenue Rapp 75007 ParisSassou Nguesso CourbevoieAppartement Bongo rue Laurent Pichat 75016 ParisAppartement Bongo 9 boulevard LannesAppartement Bongo boulevard Flandrinappartement Bongo Rue Marbeau 75016 ParisAppartement Bongo avenue Foch 75016 ParisBongo Hotel particulier XVIème arrondissementHotel particulier Bongo rue DosneCompaore Appartement 16ème arrondissement ParisMobutu Hotel Particulier Avenue FochMobutu Roquebrune Cap MartinEyadema Avenue Maunoury 75016Ancien hôtel particulier de Loic Le Floch Prigent, dirigeant de la compagnie ElfTarallo - villa en Corse du Sud

    </script>


    votre commentaire
  • Immigration le projet français de test ADN "ségrégationniste", vu d'Afrique (SYNTHESE)

    DAKAR, 19 sept 2007 (AFP) 

    "Ségrégationniste", liberticide, "horrible": en Afrique, beaucoup dénoncent le projet de loi français de test ADN pour les candidats au regroupement familial, rappelant que les liens familiaux ne se déterminent pas seulement par le sang sur ce continent.L'instauration d'un test ADN est contenue dans un projet en débat depuis mardi à l'Assemblée nationale française, qui durcit les conditions d'entrée des étrangers en France.
    Cette initiative n'a pas encore fait l'objet de commentaires officiels dans la plupart des pays d'Afrique, mais la société civile et la presse n'ont pas attendu l'issue du vote au parlement français pour réagir. Le projet fait partie d'une série de procédures "ségrégationnistes et avilissantes", accuse ainsi l'auteur d'un commentaire publié par le site GlobalNet de Tunisie et consacré à la politique d'immigration en Europe.
    "L'ADN, test porte-malheur pour Nicolas Sarkozy", titrait mercredi le journal Aujourd'hui Le Maroc (privé), rappelant que la création en France d'un ministère de l'Immigration et de l'identité nationale avait déjà suscité "les plus vives réactions" au sein de la gauche et des intellectuels.
    Pour Amina Bouayach, présidente de l'Organisation marocaine des droits humains (OMDH, indépendante), une telle initiative est simplement liberticide. Ce projet "viole le droit fondamental des individus à être libres", a déclaré Mme Bouayach à l'AFP à Rabat, ajoutant que "les liens familiaux ne peuvent être limités à des liens de sang".
    La même idée est défendue au Sénégal, dont le quotidien pro-gouvernemental Le Soleil parle d'une "bien vilaine tentative de tri dans la famille africaine, où les demi-frères sont des frères entiers, les cousins germains des frères pleins, les co-épouses des mères intégrales de tous les enfants d'un même père".
    Alors, "vu d'Afrique, ce projet de test d'ADN, s'il était adopté, serait une horrible machine puisqu'elle sert à diviser ce qui, en Afrique, appartient à tout le monde: le sang de la famille", ajoute l'auteur de l'article.
    En Algérie, pays qui n'est pas concerné par le projet en raison de la particularité des relations avec Paris, la presse s'est faiblement fait l'écho du tollé suscité en France par le projet de texte, dénoncé notamment par des ONG, des scientifiques et même au sein du parti au pouvoir.
    Le quotidien L'Expression souligne cependant "l'absurdité" de la politique d'immigration de la France, qui va "jusqu'à demander des tests ADN aux simples demandeurs de visas touristiques (pour les pays du Tiers-Monde, bien sûr)" et "instaurer des quotas annuels d'expulsions".
    Nicolas Sarkozy, qui avait déjà durci la législation alors qu'il était ministre de l'Intérieur, a promis une immigration "maîtrisée" et "choisie" lors
    de sa campagne pour l'élection présidentielle. Après son élection, début mai 2007, son gouvernement s'est fixé un objectif de 25.000 expulsions par an et a accentué la pression policière sur les étrangers en situation irrégulière.
    "Il n'y a pas que la France qui pense ainsi" en Europe, estime
    L'Expression. Les ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC) doivent, par exemple, se plier à un test ADN depuis des années dans le cadre du contrôle des regroupements familiaux en Belgique. Ces tests ne sont pas effectués en RDC, faute de laboratoire et par précaution contre la fraude. "Nous recourons aux laboratoires d'autres pays", a précisé à l'AFP le médecin Dieudonné Diabeno, directeur de l'Hôpital général de Kinshasa.

    Le journal Aujourd'hui Le Maroc estime: la polémique autour du test ADN "a de fortes chances de mettre fin à l'idylle que vit Nicolas Sarkozy avec l'opinion publique depuis son élection".


    votre commentaire
  • Le discours de Dakar de Sarko, efficacement illustré par des extraits des films de René Vautier.

    Veuillez cliquer sur le lien infra pour visionner le document vidéo. 

    http://leweb2zero.tv/video/mattlouf_3946ba67c693851  

    4 minutes 30.


    votre commentaire
  • WASHINGTON, 17 sept 2007 (AFP)

    L'Organisation des Nations unies et la Banque mondiale se sont engagées lundi aux côtés des pays en développement qui peinent souvent à récupérer les trésors frauduleusement accumulés par leurs anciens dirigeants pendant leur passage à la tête de l'Etat.

    40 milliards de dollars sont pillés chaque année dans les pays les plus pauvres de la planète, le plus souvent du fait de personnes figurant aux plus hauts niveaux de l'Etat, ont avancé l'ONU et la BM, en lançant leur "initiative pour le recouvrement des actifs volés" (STAR, en anglais).

    "Cette initiative va favoriser la très nécessaire coopération entre pays développés et pays en développement, entre secteur public et secteur privé, pour faire en sorte que les actifs pillés reviennent à leurs légitimes propriétaires", a indiqué le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.

    "Il ne devrait pas y avoir de sanctuaire pour ceux qui volent les pauvres", a ajouté le nouveau président de la BM Robert Zoellick. Cette initiative est, selon lui, un avertissement lancé aux dirigeants corrompus, pour leur dire "qu'ils n'échapperont pas à la loi".

    "Pour chaque centaine de millions de dollars récupérés, on pourrait financer la vaccination complète de quatre millions d'enfants, l'adduction d'eau pour 250.000 foyers ou le traitement contre le VIH/sida de 600.000 personnes pendant un an", a expliqué à la presse Daniel Leipziger, vice-président de la BM en charge de la réduction de la pauvreté et de la gestion économique.

    La nouvelle initiative prévoit une collaboration entre la BM et le Bureau des drogues et des crimes des Nations unies pour aider les pays en développement à mettre en place les institutions capables "de détecter et d'empêcher les flux d'argent illégal, réduisant ainsi la possibilité que ces fonds soient volés", a ajouté M. Leipziger.

    La BM va aussi faire pression sur les pays développés pour que ceux-ci adoptent "les normes les plus strictes", en matière de blanchiment d'argent sale.

    Ngozi Okonjo-Iweala, l'ancienne ministre nigériane des Finances à l'origine du recouvrement de 500 millions de dollars volés par l'ancien dictateur Sani Abacha, a estimé que l'initiative StAR marquait un "rééquilibrage" des responsabilités du Nord et du Sud dans la lutte anti-corruption.

    "Les pays en développement ont besoin de lutter contre la corruption et d'endiguer le flot de fonds illégaux et les pays développés doivent faire en sorte qu'il n'y ait pas de sanctuaire pour ces fonds chez eux", a-t-elle expliqué. "Si les deux côtés coopèrent, les corrompus sauront que tout l'argent qui sort sera renvoyé dans son pays d'origine", selon l'ancienne ministre.

    Mme Okonjo-Iweala a appelé l'Onu et la BM à faire pression sur leurs membres pour que tous ratifient la Convention contre la corruption de l'Onu (UNCAC), entrée en vigueur fin 2005 et qui oblige les pays signataires à renvoyer l'argent illégalement acquis dans son pays d'origine.

    Plusieurs pays du G8 - l'Allemagne, le Canada, l'Italie et le Japon - n'ont toujours pas ratifié l'UNCAC, tout comme certains importants centres financiers tels que le Luxembourg, l'Irlande et la Suisse.


    votre commentaire

  • votre commentaire