• France : Nicolas Sarkozy corrompt publiquement de grands éditorialistes

    Nicolas Sarkozy : camer.be

    Après avoir dénoncé la censure qui frappe toute critique du président Nicolas Sarkozy, les syndicats de journalistes se sont indigné des diverses fonctions honorifiques et missions rémunérées offertes par le président de la République à onze chroniqueurs influents des grands médias.

    • L'ancien courtisan de François Mitterrand, Jacques Attali, éditorialiste à l'hebdomadaire l'Express, a été nommé président de la commission pour la « libération de la croissance française »

         • George-Marc Benhamou, confident officiel l'ancien président Mitterrand, éditorialiste au quotidien Nice Matin et chroniqueur au quotidien La Provence, a été nommé « conseiller pour la culture et l'audiovisuel » du président de la République.

    • Jean-Louis Bourlanges, chroniqueur sur la radio France Culture, a rejoint le « Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »

         • Guy Carcassone, chroniqueur à l'hebdomadaire Point, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »

    • Jean-Claude Casanova, fondateur de la revue Commentaire, éditorialiste associé au quotidien Le Monde, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »

         • Jean Marie Colombani, ancien directeur du quotidien Le Monde, chroniqueur politique sur France Inter le vendredi matin, et animateur de l'émission « Face à face » sur la chaîne de télévision Public Sénat a accepté une mission officielle de trois mois sur la réforme des conditions d'adoption.

    • Olivier Duhamel, chroniqueur sur France Culture, a rejoint le « comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »
    • Yves de Kerdel, éditorialiste au quotidien Le Figaro et chroniquer à la radio économique BFM, a rejoint la commission pour la « libération de la croissance française »
    • Éric Le Boucher, chroniqueur économique au Monde, a rejoint la a commission pour la « libération de la croissance française »

    • Myriam Lévy, qui suivi la campagne de Ségolène Royal pour Le Figaro, a été nommée conseiller en communication du Premier ministre.

         • Catherine Pégard, rédactrice en chef du service politique de l'hebdomadaire Le Point, a été nommée conseiller politique du président de la République.

    Par ailleurs,

    • Marie Drucker, présentatrice du journal télévisé de France 3, est l'épouse d'un député et ancien ministre.
    • Christine Ockrent, animatrice de l'émission « Duel sur la 3 » sur France 3, est l'épouse du ministre des Affaires étrangères

         • Béatrice Schoenberg, présentatrice du journal télévisé de France 2 est l'épouse du ministre de l'Environnement.

    À l'inverse

    • Laurent Solly, ancien chef de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, a rejoint la direction de la principale chaîne de télévision TF1.

    © Source : voltairenet


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  • France : La France refuse de démanteler ses bases militaires

    Jean-Marie Bockel : camer.be

    La "Mère patrie" croit toujours qu'elle a un rôle providentiel à jouer en Afrique. Les déclarations de Jean-Marie Bockel, ont renforcé cette idée hier, 2 octobre 2007, à la Résidence de France à Yaoundé.

    Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat français à la coopération et à la francophonie, s'est en effet confié à la presse hier à Yaoundé. Trois thèmes majeurs ont dominé l'échange avec les journalistes : d'abord la mise en œuvre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), ensuite les accords de défense et de maintien de la paix, enfin l'épineuse question de l'immigration choisie. D'entrée de jeu, le secrétaire d'Etat se dit satisfait de la réalisation des projets financés par les fonds issus du C2D et de toutes les autres initiatives de coopération bilatérale.

    En termes d'engagements, affirme l'ambassadeur de France au Cameroun, Georges Serre, "la coopération civile française [inscrit le pays de Sarkozy] au rang des partenaires bilatéraux et multilatéraux du Cameroun, avec une moyenne de 65,6 milliards de Fcfa par an au cours des cinq prochaines années." Une opportunité de développement à saisir. Illustration. Le C2D, provision financière de 352,83 milliards de Fcfa sur six ans (2006 - 2011) est investi dans l'éducation de base, les infrastructures routières et urbaines, la santé, le développement rural et l'environnement, le pilotage et les études.

    Jean-Marie Bockel ne s'empêche de rappeler qu'il s'agit d'un levier pour l'amélioration des conditions de vie. Pourvu, dit-il en s'inspirant du discours sarkozien sur l'Afrique, que les Camerounais montrent qu'ils sont capables d'impulser et d'entretenir eux-mêmes le désir de se développer.

    Ce développement doit se faire dans un contexte de paix. Le secrétaire d'Etat justifie la permanente présence française sur le sol africain, à un moment où on pense à un démantèlement des bases militaires françaises sur le continent. "Nos bases servent d'appui à toutes les forces en place. Nous jouons un rôle de soldat de la paix en respectant une certaine éthique. C'est vrai que sur le terrain, ce n'est pas facile", reconnaît Jean-Marie Bockel qui conclut : "Nous jouons ce rôle et c'est bien !" A sa suite, le général Emmanuel Beth, directeur en charge de la coopération militaire et de défense, confesse que "le dispositif militaire français sur le sol africain aujourd'hui est adapté à l'évolution des Etats et à l'organisation sous-régionale et régionale ; il accompagne tous les dispositifs de paix et de sécurité."

    Pour davantage illustrer la pertinence des bases militaires en Afrique, il affirme que, dans le cadre du conflit frontalier entre le Nigeria et le Cameroun au sujet de la presqu'île de Bakassi, la France a mis sur pied le dispositif Ramis dès 1996 pour "accompagner le règlement politique de la crise."

    Une partie de l'opinion ne partage pas cette vision du rôle des bases françaises. Malgré les discours de désengagement, la France renforce sa présence militaire en Afrique. Celle-ci a quelquefois aidé des dictateurs à se maintenir au pouvoir. En cas d'agression, on n'a plus vu la France intervenir aux côtés des gouvernements régulièrement élus. Nombreux sont ceux qui gardent en mémoire son rôle trouble dans la crise ivoirienne, de même que son faible engagement aux côtés du Cameroun dans le conflit de Bakassi. Mais Jean-Marie Bockel affirme la volonté de la France de continuer d'élargir ses bases militaires, voire à trouver de nouvelles variantes de la coopération de "maintien de la paix". L'illustration est ce soutien à l'Ecole internationale de formation au maintien de la paix d'Awaé. Le secrétaire d'Etat français s'y est rendu hier en mi-journée après la signature des conventions d'appui à la décentralisation et à l'amélioration des performances de la police camerounaise.

    De quoi Biya va parler avec Sarkozy

    Paul Biya sera en France vers la fin du mois d'octobre. L'information a été confirmée hier, 02 octobre, par le secrétaire d'Etat français à la coopération et à la francophonie, Jean-Marie Bockel. Son programme prévoyait une rencontre avec le président Biya à Etoudi. Mais ce dernier lui a fait savoir, par l'entremise du Premier ministre, qu'il ne pourrait plus le recevoir, du fait qu'il se trouve encore à l'étranger. Mais au sujet de son déplacement pour la France, pas de doute, sauf impératif de dernière minute.

    Selon Jean-Marie Bockel, le président Biya et le président Sarkozy vont débattre de trois questions majeures : le première a trait aux relations bilatérales (France-Cameroun), la deuxième est liée aux rapports sous-régionaux (le Cameroun réaffirme son rôle moteur dans l'émergence de la sous-région Afrique centrale), et la troisième est en rapport avec les problématiques multilatérales. Ces problématiques puisent leur essence dans le discours d'orientation que Sarkozy, le président français, a prononcé dernièrement au Sénégal. Celui-ci relevait les potentialités de l'Afrique, ses atouts et les conditions de son développement.

    © Le Messager : Par Alexandre T. DJIMELI


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  • De  leggabonais  Sujet:  peut on ecrire notre histoire apres + 40ans d'independance

    Tres cher web master je viens proposer un article ou plutot un sujet de reflexion a notre forum voici mon probleme je suis papa d'une petite fille qui va cette année en CE2 je vis en france certe mais j'aimerais que ma fille connaisse aussi le GABON mais voilà que le seul livre d'histoire que j'ai trouvé au GABON l'été s'appelle le GABON a été ecrit en kalakala par Mr Frederic MEYO BIBANG.

    Le probleme c'est qu'a la lecture de ce manuel on est effaré par les aberations qu'on y trouve je suppose qu e vue la veillesse du manuel le colonisateur a été pour beaucoup dans ces aberations mais quarente apres est ce qu'on ne peut pas revenir sur certain fait de notre histoire.

    Voici quelques unes des idées qui me derangent enormement qu'on pourrait corriger au plutot:

    1/ le roi DENIS RAPONTCHOMBO sont royaume etait où quelles etaient les limites de son royaume parceque je regarde la cote de libreville au niveau de LOUIS je decouvre qu'il y avait un royaume dirigée par le roi LOUIS plus bas a moins d'1 Kilometre un autre royaume dirigé par le roi QUABEN plus haut a moins de 5 kilometres il ya le royaume du roi GLASS en face il y a le royaume du roi DENIS RAPONTCHOMBO ma question adressé aux historiens gabonais est la suivante" s'agit t-il reellement de royaume (-2km2)ou de villages si oui pourquoi depuis longtemps cette erreur n'est pas corrigé ?

    2/ LE GABON n' a jamais été un royaume mais pourquoi dans ce manuel "LE GABON" on dit que le ROI DENIS ROI DES GABONAIS A signé un accord avec la FRANCE (BOUET WILLAUMEZ") je suis conscient que la France a besion de donner une legitimité a son traité en affublant le signataire du titre de roi mais quel est notre interet de relayer de tels aberations ?

    3/ DEPUIS UNE dizaine d'années on sait que le mont IBOUDJI n'a pas 1500m et qu'il n'est pas le plus haut sommet de notre pays pourquoi continue ton a l'enseigné (le mont KOUME est le plus haut sommet source wcs)

    4/ quant on parle de la seconde guerre mondiale on dit que les africains sont venus al'aide de la metropole c'est tres bien mais comment qualifié ces soldats volontaire mort une cause qu'ils ne connaissait du qualificatif de "TIRAILLEUR" prenez un dico un trirailleur c'est quelqu'un qui tire dans tous les sens vous croyez que ces soldats africains ne savait dans quelle direction il fallait tirer je veux bien que la FRANCE fidele a son ingratitude les qualifie de tirailleur corrigeons le dans nos manuel

    5/ on apprend dans ce livre que les cotes africaines on été decouverte par DIEGO CAME BARTHELEMIE DIAZ VASCO DE GAMA s'il vous est ce qu'on peut me dire comment peut decouvrir un endroit habité c'est vrais que ces derniers ont decouvert l'afrique mais l'afrique n'a pas été decouverte a ce moment je ne sais pas si vous saissez la nuance par exemple il n'ya pas de date de decouverte de l'europe car on suppose que celle ci a toujours été estceque des historien gabonais dire que vasco de GAMA et se amis ont decouvert les cotes africaine et non que les cotes africaines ont été decouvert par ses 3 explorateurs ?

    6/ comment expliquez qu'on ne fasse nullement mention des mouvements de rebellion des gabonais qui voulais leur independance pendant la colonisation puisque je crois savoir qu'il y en a eu ?( LEON MBA a été enfermé au centrafrique pour cette raison)

    7/ pourquoi il n'est pas fait mention du coup d'etat de 1964 ?

    8/ comment 17 ans apres on ne retrouve pas encore des traces de la conference nationale dans nos manuels scolaires ?

    9/ au debut des année 90 sur le site de rabi nkounga puis de petrole il a été decouvert des ustensiles en terre cuite datant de 400 avant JESUS CHRIST mais on continue a enseigner aux jeunes gabonais que les premiers habitants de notre pays sont les pygmés chose fausse plusque les pygmés n'utilisent pas d'ustensile ( avant qu'ils ne se melange aux autres) donc ses ustensiles ne leurs appartiennent et donc il y a des gens qui etaient là avant eux meme si on ne sait p&as qui pourrait quant meme le mentionne ? je ne citerai pas tout ce qui m'a chiffonné .... ceci etant c'est vrai qu'on a beaucoup de probleme mais est ce que on ne peut pas s'ecrire une histoire coherrente a raconter a nos gosses alors je lance un appel aux enseignants etudiants gabonais en histoire a faire un effort pour nous sortir un petit manuel respectable sur l'histoire du gabon osez proposer le projet a l'IPN je sais que tout est dur au pays mais que ceux qui en ont les competences essaient quelques choses merci d'avance.

    Auteur: legabonais


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  • Un fonctionnaire gabonais s'enfuit et se réfugie au Cameroun

     

     

     

     

    Mardi 9 octobre 2007

    Par S. Francis Ekoga, Président du Rassemblement Démocratique Pour le Peuple Gabonais (RDPG)  

    Il n y a pas longtemps, nous avons posé la question à toutes et à tous, à savoir : « le Gabon est il pris en otage ? ». Les jours qui passent nous prouvent malheureusement qu'Ali  Ben Bongo Ondimba,  André Mba Obame et bien d'autres requins  font régner la terreur et la loi du silence dans notre pays le Gabon, et quiconque ose (même) ne fut ce qu' imaginer le contraire de ce qu'ils pensent,  a trois alternatives : la prison, la mort (assassinat) ou l'exil. (Lire le récit complet ci dessous)

    A  cet effet, nous venons d'être informés du cas de monsieur  Saturnin Moungonga, de « la Direction Générale des Services Spéciaux »  de la présidence de la République gabonaise, où il exerçait comme « conseiller »  stratégique et de défense (agent secret), actuellement en fuite au Cameroun, traqué par les sbires du régime tyrannique, despotique, dictatorial et quadragénaire de Libreville.

    Il vient de  demander l'asile politique au Cameroun. Signe avant coureur des derniers temps et de fin de règne ? Vous serez surpris par les révélations qui vont suivre. 

    Que Dieu bénisse le Gabon et veille sur ses habitants.

    "La Patrie ou la mort, il n y a pas d'autre alternative, nous vaincrons inéluctablement !"

    Récit:

    Saturnin MOUNGONGA, est le président de la Coordination des Jeunes du Gabon Rénové (CJGR), une structure de défense des droits des jeunes gabonais, et parallèlement « conseiller stratégique et de défense » à la Direction Générale des Services Spéciaux de la présidence de la République Gabonaise, et ce jusqu'au 27Mai 2007 date à laquelle, ses amis du Cercle des Jeunes Patriotes du Gabon (CPJG) basés au Canada, furent informés de  l'arrestation de ce dernier, par des éléments de la Contre Ingérence Gabonaise ( Renseignements militaires, à la solde du régime policier de Bongo).  

    Il sera conduit dans les locaux du « B2 », sis au quartier « Apostrophe » à Libreville. Là-bas il sera torturé jour et nuit,  puis relâché deux jours plus tard, laissé pour mort après avoir subi toutes sortes de supplices physiques  à la demande expresse et personnelle dit on de monsieur Ali Bongo Ondimba, ministre de la défense nationale, fils du chef de l'Etat Gabonais, et de son « homme à tout faire » ; monsieur André Mba Obame, Ministre de l'intérieur.

    Saturnin MOUNGONGA décide de quitter clandestinement le Gabon le 30 Mai 2007 aidé par un ami en la personne de Frédéric Mboumba Mouyouli, président d'un petit parti politique de la majorité présidentielle, le RRI (Rassemblement des Républicains Indépendants), et conseiller du président de l'assemblée nationale gabonaise, monsieur Guy Nzouba Ndama.

    Saturnin MOUNGONGA  arrive à Yaoundé le 31mai 2007, et  son calvaire va commencer !

    Le vendredi 1 er juin 2007. Tôt le matin, à   8h00 précises,  il se rend à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST)  Camerounaise où il tente sans succès de rencontrer le Responsable. Il se rend sur les conseils d'un élément des services de la DST à l'Ambassade des USA à Yaoundé où il se sera plutôt (ré)orienté vers la Représentation du Haut Commissariat des Réfugiés à Yaoundé. Reçu par les Services de la Protection du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), il obtient un rendez-vous pour un premier entretien le 04 juin 2007 et une prise en charge pour le logement dans une auberge de fortune du 01 au 04 juin 2007.

    Le 04 juin 2007, il est  de nouveau interrogé par Jérôme MERLIN de la protection du HCR. Après l'interview, il a reçu un certificat de Demandeur d'asile du HCR numéro  MR/PROT/A/0742/07, signé par monsieur Mamadou DIANE, administrateur chargé de la protection UNHCR au Cameroun.

    Depuis, Monsieur Saturnin MOUNGONGA est abandonné à la merci de ses bourreaux (gabonais) qui le pourchassent dans la capitale camerounaise. Il a vécu plus de deux mois à la Paroisse Saint Pierre et Paul de LongKak, en passant des nuits d'abord dans la cour de la Paroisse, puis dans la chapelle après avoir été agressé par des "inconnus"; avant d'être accueilli dans un foyer des Moines grâce à l'intervention des militants des droits de l'homme en réaction au Mémorandum du Demandeur d'Asile qu'il a publié.

    Le 31 juillet 2007, nous apprenions par voie de presse la mort dans les conditions encore mystérieuses de monsieur Frédéric Mboumba Mouyouli, qui avait préparé, organisé et planifié le départ clandestin voire la fuite de monsieur Moungonga Saturnin de Libreville, mais aussi le décès de sa secrétaire particulière la nommée Blanche Astrid ILELA. Vous constatez aisément que deux témoins gênants de cette affaire ont été froidement abattu. Ce régime tue !

    Le 12 août 2007, arrivée à Yaoundé de Monsieur Ali  Bongo Ondimba, principal persécuteur attitré de notre compatriote, qui sera reçu par le président Camerounais, son Excellence Paul Biya. Depuis le passage de monsieur Ali Ben Bongo au Cameroun, monsieur  Saturnin MOUNGONGA subit toute sorte de pression (coups de fils anonymes, tentatives d'enlèvement, et intimidations...), Il est à noter que monsieur Saturnin MOUNGONGA a subi des filatures, des tentatives d'enlèvement et d'arrestation, des manœuvres d'intimidation et de menaces de la part de Jérôme MERLIN  agent de protection au HCR, qui portant a pour rôle l'aide, l'assistance et le soutien  des réfugiés au Cameroun et maintenant certaines autorités religieuses et quelques organismes de la défense des droits de l'Homme ont accentués leurs admonestations envers notre compatriote.

    Il faut préciser que le ministre Ali Ben Bongo Ondimba a reçu le 13 août 2007 à 17h00 , monsieur Jérôme Merlin du HCR qui était accompagné pour la circonstance de monsieur Philippe Onana, à l'Hotel Hilton de Yaoundé où il logeait. Le ministre lui  aurait gracieusement offert 5 millions de francs CFA. 

    Cependant, quelques heures après cette rencontre; tentative d'enlèvement de monsieur Saturnin MOUNGONGA par les éléments de la sécurité du ministre de la Défense de la République Gabonaise. Monsieur Saturnin MOUNGONGA ayant réussi à s'échapper, aurait trouvé refuge  dans les locaux de la Police Judiciaire (PJ) où il a été gardé à vue pendant quarante huit heures.

    Depuis lors, notre compatriote a publié le Mémorandum du Demandeur d'asile (mémo distribué aux représentations diplomatiques : Etats-Unis, Principauté du Malte, Allemagne, Consulat de Suisse, Royaume de Belgique au Cameroun) dans lequel Monsieur Saturnin MOUNGONGA porte une critique sévère sur les services du HCR au Cameroun, et la politique de gestion des réfugiés par les autorités camerounaises.

    Le 07 /09/2007 les éléments de la police camerounaise ont absenté Saturnin MOUNGONGA chez les Moines. Ceux-ci, pris de peur ont refusé de l'héberger depuis le 08/09/2007.

    Notre compatriote est reparti dans la rue jusqu'au moment où, ayant échappé à une arrestation, il s'est réfugié momentanément au Consulat de  SUISSE le 10 /09/2007. Un appel téléphonique du HCR qui disait que le dossier de monsieur MOUNGONGA était encore à l'étude et que le HCR ne l'avait pas encore reconnu comme réfugié politique.

    Saturnin MOUNGONGA a été arrêté dans la matinée du 11 Septembre 2007 par les éléments de la DST, puis relâché.

    Après avoir été convoqué par les Hautes autorités du Cameroun, Monsieur Saturnin MOUNGONGA a été longuement reçu le 12 septembre 2007 à 12h 30 au siège de la DST au commissariat de Yaoundé 1er, interrogatoire dirigé par le chef de la division opérationnelle de surveillance du territoire qu'entouraient deux de ses collaborateurs,  le Chef d'Etat major Particulier du Président de la République et le Directeur Général de la Sureté Nationale (DGSN).

    Le 13 septembre 2007, il va de nouveau être convoqué à la DST Camerounaise pour complément d'informations, depuis ce jour, Monsieur Saturnin MOUNGONGA , est porté disparu ;  plus de nouvelles de lui, et les autorités Camerounaises que nous avons joint au téléphone refusent toujours de nous éclaircir sur ce qui se passe.

    Nous interpellons la communauté nationale et internationale, sur la situation combien alarmante de ce compatriote abandonné à lui-même. Que la lumière soit faite sur la disparition de Monsieur Saturnin MOUNGONGA , si les rumeurs de son arrestations sont fondées, qu'il soit remis en liberté sans condition aucune,  sans préalable, et que sa sécurité soit garantie.

    Fait à Paris le 9 octobre 2007

     Auteur: Siméon Francis Ekoga, Président du RDPG

      RDPG


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  •  La loi sur l'immigration en France ou comment noyer les immigrés

    Mardi 2 octobre 2007

    Humeur

    Par N'gembo-Mouanda

    En ma qualité d'écrivain, s'il m'était demandé d'écrire un livre sur les immigrés en France, je l'intitulerai : « Les immergés ».

    Pourquoi continuer à noyer les étrangers dans ce pays dit des droits ? Cela est dégoûtant ! Pour passer des vacances en Afrique ou ailleurs, les Français qui ont du mal à apprendre les langues des autres n'ont pas besoin de passer un test de langues locales ni de connaître - sans parler de respecter - les coutumes ou la culture du pays d'accueil ; mais les immigrés qui arrivent en France, eux doivent « connaître la langue française et les valeurs de la République ». Que dire du revenu minimum, du contrat d'accueil et d'intégration, des tests AND et surtout des origines ethniques dont il est question dans la loi Brice Hortefeux ? C'est simplement de la discrimination qui ne cache pas son visage.

    Brice Hortefeux, Ministre français de
    l'immigration,de l'intégration,
    de l'identité nationale
    et du codéveloppement
    C'est dégueulasse que toute l'Europe devienne drôlement contre l'étranger - et le vrai étranger, c'est d'abord l'Africain en général et en particulier le noir, ensuite viennent plus loin les peuples d'autres races. C'est franchement regrettable de voir qu'avec la bouche les patrons des pays dits riches [ou civilisés] condamnent le racisme, la xénophobie, la discrimination et les autres choses semblables lorsqu'elles se passent ailleurs que chez eux mais avec la même bouche ils sacralisent sinon institutionnalisent ces pratiques par décret dans leurs propres pays.

    Il n'y a pas de problème que les européens en général et les Français en particulier aillent ailleurs, dans les pays des « immergés » pour les vacances, les plages naturelles et le soleil. Chaleureusement accueillis, ils trouvent sur place une main d'œuvre « propre », proche de l'esclavage. Les mêmes mains une fois arrivées en Europe ou en France deviennent « crasseuses », on ne les accepte plus. Il faut les isoler parce qu'on n'en a pas besoin, semble-t-il. Malheureusement, pour recevoir des bonnes notes de la part de leurs seigneurs de l'Occident, certains gouvernements africains cautionnent l'écrasement des droits de leurs compatriotes à l'étranger.

    La France. Est-ce vraiment un pays de droits de l'Homme ? Si oui, de quel homme s'agit-il ? Juste de l'homme de l'Europe et de l'Amérique ? Qu'elle nous réponde en pratique plutôt qu'en paroles : Res, non verba. Des réalités, non des mots.

    N'gembo-Mouanda

    A lire également : Le Ministre de l'Identité Nationale crée son think-tank sur l'immigration. Une légion étrangère de la recherche

    **************
    Les affres pour l'obtention d'un visa

    Par Nika Mabiala

    Il y a quelques années, à la rédaction de MwindaPress nous nous sommes liés d'amitié pour un jeune Congolais habitant à Brazzaville. Un fidèle de notre site. Appelons-le Jean. Jean avait suscité notre curiosité parce que, fait rare à l'époque pour un garçon si jeune vivant au pays il se passionnait pour l'Internet et les NTIC en général. Nos plus anciens lecteurs se rappellent la triste histoire de ce jeune homme qui nous avait fait part de la naissance de son fils et qui profitait de l'accouchement de sa femme au centre hsopitalier de Makélékélé pour témoigner des difficultés auxquelles sont confrontés les Brazzavillois dans cet établissement quand survient ce qui devrait normalement être un heureux événement. Eh bien ! c'était Jean le père de ce nourrisson malheureusement décédé du fait de négligences coupables ( lire cette triste histoire ).

    Bref à MwindaPress, sans jamais nous être vus, sans vraiment nous connaître, magie de l'Internet, nous nous sommes pris d'affection pour ce jeune homme. Si bien que le jour où il nous a soumis son envie de se perfectionner à l'étranger dans les techniques de l'Internet, nous avons voulu l'aider dans la mesure du possible. Ainsi nous avons pensé à M. Marie-Alfred Ngoma Président de l'association Partage, un Congolais dont les lecteurs se souviendront : sur ce site il a fait l'objet d'un article au moment où ce dernier avait porté la flamme olympique pour les Jeux Olympiques d'Athènes (2004) à travers les rues de Paris. Nous avons mis en relation les deux hommes.

    Plusieurs mois se sont écoulés puis à MwindaPress nous avons " perdu de vue " Jean et son projet de se perfectionner à l'étranger. Il y a quelques jours ce dernier s'est à nouveau manifesté pour nous donner de ses nouvelles et nous dire les affres que subissent nos compatriotes pour obtenir un visa d'entrée en France. Voici ce qu'il nous a écrit par email :

    « Je suis toujours à Brazza, le contact que vous m'aviez passé en l'occurrence M. A. NGOMA, avait fait tout son possible pour m'inscrire dans une école de formation à Montpellier pour aller faire la formation en qualité de CONCEPTEUR MULTIMEDIA (montage vidéo, la création des sites internet...). Mon dossier avait été retenu sans problème mais c'est pour l'obtention du visa où cela a été incroyable mais vrai. J'avais voulu écrire un article dessus mais je me suis résigné au dernier moment.

    Comment comprendre ? Inscrit dans une école en bonne et due forme, logement obtenu à Montpellier chez un particulier payé d'avance 3 mois (près de 600 euros) et une attestation écrite et signée de la main du propriétaire et le reste qui complétait le dossier à savoir la prise en charge de l'association de M. NGOMA, prise en charge légalisée depuis la mairie de l'Essonne et aussi une lettre du Conseiller général de l'Essonne qui appuyait le dossier et qui stipulait que l'association PARTAGE travaillait avec eux et qu'il participait au partenariat avec ce dernier pour l'implantation d'un télé centre sur les NTIC à Brazzaville et en ce sens l'association envoyait le responsable du centre en formation de 6 mois à Montpellier. Mais tout cela n'a pas suffit.

    En possession de tout ce dossier complet, je me suis rendu à l'ambassade de France déposer le dossier et pour un rendez-vous au niveau du service culturel. Chose faite, deux jours après j'étais face au conseiller culturel pour le test de niveau. Test reçu avec félicitations du conseiller qui me dira que je connaissais et maîtrisais mon domaine qui est l'information. Donc attestation me fut octroyée avec avis très favorable, ce qui me permettait de pouvoir déposer mon dossier auprès du service des visas. On m'avait fait marcher là-bas mais le Consul donne le Ok ! pour la délivrance du visa mais celui qui met la vignette fait des caprices. C'était compliqué ! Pour le dossier il me demandait des trucs impossibles pour me faire passer le temps. A la fin il me colle un refus alors que le Consul dit à un de ses collègues en France que le visa m'a été accordé. Un moment après, en plein marché Total l'ambassade m'appelle. Je m'y rends on me dira que la situation a été réglée parce qu'ils ont reçu des remontrances de leurs supérieurs du ministère de la Coopération depuis Paris car M. NGOMA a des connaissances là-bas (Rires).

    Enfin, je suis toujours là au pays. Je vous laisse par là et un de ces quatre
    ».


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