• CHERS GAULLOIS, TANT QUE VOUS CONTINUEREZ, VIA VOS MULTINATIONALES ET DICTATURES MAFIAFRICAINES, A APPAUVRIR L'AFRIQUE PAR LE PILLAGE DE SES RICHESSES, LE NEGRO-AFRICAIN VOUS ENVAHIRA TOUJOURS MALGRE

     La loi sur l'immigration en France ou comment noyer les immigrés

    Mardi 2 octobre 2007

    Humeur

    Par N'gembo-Mouanda

    En ma qualité d'écrivain, s'il m'était demandé d'écrire un livre sur les immigrés en France, je l'intitulerai : « Les immergés ».

    Pourquoi continuer à noyer les étrangers dans ce pays dit des droits ? Cela est dégoûtant ! Pour passer des vacances en Afrique ou ailleurs, les Français qui ont du mal à apprendre les langues des autres n'ont pas besoin de passer un test de langues locales ni de connaître - sans parler de respecter - les coutumes ou la culture du pays d'accueil ; mais les immigrés qui arrivent en France, eux doivent « connaître la langue française et les valeurs de la République ». Que dire du revenu minimum, du contrat d'accueil et d'intégration, des tests AND et surtout des origines ethniques dont il est question dans la loi Brice Hortefeux ? C'est simplement de la discrimination qui ne cache pas son visage.

    Brice Hortefeux, Ministre français de
    l'immigration,de l'intégration,
    de l'identité nationale
    et du codéveloppement
    C'est dégueulasse que toute l'Europe devienne drôlement contre l'étranger - et le vrai étranger, c'est d'abord l'Africain en général et en particulier le noir, ensuite viennent plus loin les peuples d'autres races. C'est franchement regrettable de voir qu'avec la bouche les patrons des pays dits riches [ou civilisés] condamnent le racisme, la xénophobie, la discrimination et les autres choses semblables lorsqu'elles se passent ailleurs que chez eux mais avec la même bouche ils sacralisent sinon institutionnalisent ces pratiques par décret dans leurs propres pays.

    Il n'y a pas de problème que les européens en général et les Français en particulier aillent ailleurs, dans les pays des « immergés » pour les vacances, les plages naturelles et le soleil. Chaleureusement accueillis, ils trouvent sur place une main d'œuvre « propre », proche de l'esclavage. Les mêmes mains une fois arrivées en Europe ou en France deviennent « crasseuses », on ne les accepte plus. Il faut les isoler parce qu'on n'en a pas besoin, semble-t-il. Malheureusement, pour recevoir des bonnes notes de la part de leurs seigneurs de l'Occident, certains gouvernements africains cautionnent l'écrasement des droits de leurs compatriotes à l'étranger.

    La France. Est-ce vraiment un pays de droits de l'Homme ? Si oui, de quel homme s'agit-il ? Juste de l'homme de l'Europe et de l'Amérique ? Qu'elle nous réponde en pratique plutôt qu'en paroles : Res, non verba. Des réalités, non des mots.

    N'gembo-Mouanda

    A lire également : Le Ministre de l'Identité Nationale crée son think-tank sur l'immigration. Une légion étrangère de la recherche

    **************
    Les affres pour l'obtention d'un visa

    Par Nika Mabiala

    Il y a quelques années, à la rédaction de MwindaPress nous nous sommes liés d'amitié pour un jeune Congolais habitant à Brazzaville. Un fidèle de notre site. Appelons-le Jean. Jean avait suscité notre curiosité parce que, fait rare à l'époque pour un garçon si jeune vivant au pays il se passionnait pour l'Internet et les NTIC en général. Nos plus anciens lecteurs se rappellent la triste histoire de ce jeune homme qui nous avait fait part de la naissance de son fils et qui profitait de l'accouchement de sa femme au centre hsopitalier de Makélékélé pour témoigner des difficultés auxquelles sont confrontés les Brazzavillois dans cet établissement quand survient ce qui devrait normalement être un heureux événement. Eh bien ! c'était Jean le père de ce nourrisson malheureusement décédé du fait de négligences coupables ( lire cette triste histoire ).

    Bref à MwindaPress, sans jamais nous être vus, sans vraiment nous connaître, magie de l'Internet, nous nous sommes pris d'affection pour ce jeune homme. Si bien que le jour où il nous a soumis son envie de se perfectionner à l'étranger dans les techniques de l'Internet, nous avons voulu l'aider dans la mesure du possible. Ainsi nous avons pensé à M. Marie-Alfred Ngoma Président de l'association Partage, un Congolais dont les lecteurs se souviendront : sur ce site il a fait l'objet d'un article au moment où ce dernier avait porté la flamme olympique pour les Jeux Olympiques d'Athènes (2004) à travers les rues de Paris. Nous avons mis en relation les deux hommes.

    Plusieurs mois se sont écoulés puis à MwindaPress nous avons " perdu de vue " Jean et son projet de se perfectionner à l'étranger. Il y a quelques jours ce dernier s'est à nouveau manifesté pour nous donner de ses nouvelles et nous dire les affres que subissent nos compatriotes pour obtenir un visa d'entrée en France. Voici ce qu'il nous a écrit par email :

    « Je suis toujours à Brazza, le contact que vous m'aviez passé en l'occurrence M. A. NGOMA, avait fait tout son possible pour m'inscrire dans une école de formation à Montpellier pour aller faire la formation en qualité de CONCEPTEUR MULTIMEDIA (montage vidéo, la création des sites internet...). Mon dossier avait été retenu sans problème mais c'est pour l'obtention du visa où cela a été incroyable mais vrai. J'avais voulu écrire un article dessus mais je me suis résigné au dernier moment.

    Comment comprendre ? Inscrit dans une école en bonne et due forme, logement obtenu à Montpellier chez un particulier payé d'avance 3 mois (près de 600 euros) et une attestation écrite et signée de la main du propriétaire et le reste qui complétait le dossier à savoir la prise en charge de l'association de M. NGOMA, prise en charge légalisée depuis la mairie de l'Essonne et aussi une lettre du Conseiller général de l'Essonne qui appuyait le dossier et qui stipulait que l'association PARTAGE travaillait avec eux et qu'il participait au partenariat avec ce dernier pour l'implantation d'un télé centre sur les NTIC à Brazzaville et en ce sens l'association envoyait le responsable du centre en formation de 6 mois à Montpellier. Mais tout cela n'a pas suffit.

    En possession de tout ce dossier complet, je me suis rendu à l'ambassade de France déposer le dossier et pour un rendez-vous au niveau du service culturel. Chose faite, deux jours après j'étais face au conseiller culturel pour le test de niveau. Test reçu avec félicitations du conseiller qui me dira que je connaissais et maîtrisais mon domaine qui est l'information. Donc attestation me fut octroyée avec avis très favorable, ce qui me permettait de pouvoir déposer mon dossier auprès du service des visas. On m'avait fait marcher là-bas mais le Consul donne le Ok ! pour la délivrance du visa mais celui qui met la vignette fait des caprices. C'était compliqué ! Pour le dossier il me demandait des trucs impossibles pour me faire passer le temps. A la fin il me colle un refus alors que le Consul dit à un de ses collègues en France que le visa m'a été accordé. Un moment après, en plein marché Total l'ambassade m'appelle. Je m'y rends on me dira que la situation a été réglée parce qu'ils ont reçu des remontrances de leurs supérieurs du ministère de la Coopération depuis Paris car M. NGOMA a des connaissances là-bas (Rires).

    Enfin, je suis toujours là au pays. Je vous laisse par là et un de ces quatre
    ».


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