• Dossier Belinga: l'UPG parle à nouveau

    La Déclaration du Président de l'UPG, le vendredi 28 septembre 2007 a été précédée par une levée de bouclier des organisations et associations en charge et soucieuses de la protection de l'environnement, au regard de l'accord cadre passé entre la Chine et le Gabon. Outre tous les aspects juridiques, techniques qui ont été relevés en son temps, l'Union du Peuple Gabonais a donc noté que la construction de la centrale hydroélectrique poserait d'énormes problèmes d'environnement d'autant plus que l'accord cadre prévoit « qu'en cas de dégâts sur l'environnement, les charges subséquentes seraient supportées par l'Etat gabonais. »

    Cette clause résolutoire pose la problématique des dispositions contractuelles contenues dans les différents accords et conventions sur la protection de l'environnement et la responsabilité des parties sur la réparation des dégâts. Pour comprendre la situation posée par les organisations et associations en charge et soucieuses de la protection de l'environnement, position truffée de non-dits importants, il me semble intéressant d'analyser la position soutenue par le Gabon quant à la protection de l'environnement.

    I/- De la situation des accords, conventions et traités sur la protection de l'environnement Depuis l'accession du Gabon à la souveraineté internationale, l'on peut constater que ce pays s'est scrupuleusement appliqué à respecter les actes contractuels passés avec les Etats et/ou associations quelque soit le secteur d'activité. S'agissant de l'environnement, on peut rappeler à titre non exhaustif que le Gabon a signé la déclaration issue de la réunion de Rio de Janeiro sur l'environnement et le développement (03 au 14 juin 1992), la déclaration de Johannesburg de septembre 2002, adopté le protocole de Kyoto, la charte de la terre, la stratégie en faveur du développement durable de 2001 et révisée en 2005, etc., prouvant à suffisance que ce pays partageait l'approche globale quant à la protection de l'environnement. Cette attitude a eu son point d'orgue lorsque le Gabon a transformé environ 10% de son territoire national soit 26 766 km² à travers 13 parcs nationaux pour démontrer son attachement à la protection de l'environnement. Ceci d'autant plus que le bassin du Congo à l'intérieur duquel se situe le Gabon, a été déclaré réserve importante sinon principale réserve d'oxygène du monde. N'ayant pas un tissu industriel des plus fournis, le Gabon participe pour une quantité infinitésimale à la production des gaz à effet de serre dont les dégâts ne sont plus à démontrer. Ce bref rappel montre bien l'inclination profonde de l'Etat gabonais à coller à l'impératif de protection de l'environnement.

    II/- De la problématique du développement A moins de 50 ans d'accession à la souveraineté nationale, le Gabon a encore d'énormes soucis de développement. Les responsables en charge de la gestion de l'Etat, de la programmation et de l'organisation du développement sont devant un dilemme cornélien entre la protection de l'environnement et l'impérieuse nécessité de doter le pays d'infrastructures de développement que sont principalement les routes, les ports, sans écorner quelque peu les critères définis quant à la protection de l'environnement. C'est pour cette raison qu'il est indispensable de trouver un compromis intelligent entre la nécessité pour le Gabon de se doter d'infrastructures de développement et celle du respect des critères de protection de l'environnement dont le bassin du Congo constitue le poumon d'oxygène du monde.

    III/- De la signature de l'accord cadre Chine-Gabon Comme cela a été évoqué plus haut, l'accord cadre qui prévoit la déforestation de la zone qui sera traversé par le chemin de fer déclare l'irresponsabilité de la partie chinoise au sujet des dégâts qui pourraient être causés par le barrage hydroélectrique de Kongoué. Il faut donc, en toute honnêteté intellectuelle, donner acte aux associations et organisations sur la protection de l'environnement qui tirent la sonnette d'alarme quant à l'expertise chinoise en matière de barrage au regard des dégâts causés par le barrage des trois gorges situé sur le cours du YANGTSE ayant causé d'énormes dégâts sur le plan environnemental et démographique et dont les correctifs vont être apportés par une société française du nom de VINCI.

    IV/- Des propositions Les interrogations causées par la rupture du barrage des trois gorges situé sur le cours du YANGTSE, la mise en place d'une société de droit gabonais d'extraction du minerai de fer de Belinga (COMIBEL), l'application du droit gabonais en matière de mise en place du fonctionnement de la société, de passation de marchés, de recherche de financement, nous amène à proposer ce qui suit :

    1- la mise en place d'un consortium minéralier associant toutes les expertises tant asiatique, européenne qu'américaine. Ce consortium aura le principal atout de rassurer les organisations en charge de la protection de l'environnement quant à l'exploitation partagée des expertises mondiales en matière d'extraction de minerais de fer et de construction de barrages hydroélectriques à haut risque sur l'environnement;

    2- Ce consortium créé dans le cadre du droit gabonais pourra scrupuleusement appliquer les dispositions légales en la matière en vigueur au Gabon;

    3- Ce consortium, dans le cadre de l'application des dispositions légales en vigueur au Gabon, pourra renégocier l'emprunt dont le niveau sera déterminé à partir des études de faisabilité;

    4- Ce consortium redimensionnerait les huit modules actuellement en vigueur prévus dans le projet et redéployerait des échéances dans le cadre d'un nouveau chronogramme concerté;

    5- Au plan technique, une mission de contrôle pluridisciplinaire et multisectorielle impliquant l'expertise gabonaise devra constituer l'interface entre le consortium et l'Etat gabonais. Il est entendu que pour obtenir le quitus sur la protection de l'environnement, la mission de contrôle devra comporter entre autre les experts des ONG en charge et soucieuse de la protection de l'environnement.

    La faisabilité de toutes ces propositions passe par l'amélioration du capital de la COMIBEL qui devra désormais être ouvert aux européens, aux américains, aux asiatiques et autres. Cette recapitalisation ouverte aura l'avantage d'impliquer ceux qui le souhaitent en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique, avec pour objectif la levée des inquiétudes qui se sont légitimement exprimées sur ce projet. La COMIBEL aura ainsi à sa portée le marché mondial du fer, enlevant toute exclusivité commerciale aux seuls chinois.

    Le Président, P. MAMBOUNDOU 


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  • la biometrie : Déclaration de l'UPG sur la biométrie

    Depuis 1990, la liste électorale et l'identification des électeurs ont toujours constitué le point d'achoppement entre la majorité et l'Opposition. Afin de juguler cette entrave à la transparence électorale, la classe politique a adopté la biométrie comme l'un des outils indispensables à mettre en place.

    Depuis quelques temps, les tenants du pouvoir écument les média pour exprimer leur désapprobation quant à la mise en place de la biométrie dans le processus électoral. La biométrie consiste en fait à prélever les empreintes digitales pour l'identification formelle des électeurs auxquelles est associée la photographie pour la personnalisation des cartes d'électeurs.

    Pourtant décidé d'un commun accord, sous les auspices du Premier ministre et l'arbitrage du Chef de l'exécutif, par l'opposition et la majorité, après bon nombre de concertations survenues à la suite de la tentative d'assassinat du Président de l'UPG, le 21 mars 2006, par les forces de sécurité et de défense, certains ont cru bon, sans avoir même essayer, de participer délibérément au complot contre la codification du consensus par l'Assemblée nationale. Alors que le Chef de l'Etat, conscient de la nécessité de pacifier les lendemains électoraux, avait consenti à faire financer cette opération par des fonds hors budget, certains acteurs politiques se sont alliés aux députés de la majorité pour essayer d'objectiver le rejet de la biométrie.

    Si parfois certains venaient à l'omettre, les députés dans leur majorité, ne sont que l'émanation des partis politiques ayant participé aux concertations dont la biométrie est l'un des points de consensus. L'attitude contraire affichée par le Parti Démocratique Gabonais contre les arbitrages ayant conduit à l'adoption de la biométrie sur la base des arguties, est en fait un affront éhonté fait au Chef de l'Exécutif.

    La prise des empreintes digitales est devenue brusquement une préoccupation, alors que depuis toujours, bon nombre de Gabonais ont fait l'objet de prélèvement de leurs empreintes par les forces de sécurités pour l'établissement des pièces d'identité ou par les scrutateurs à l'occasion des élections locales ou nationales.

    Par ailleurs, une société commise par l'ONU pour son expertise avérée, qui a fait ses preuves en RDC sur un collège électoral de 27 millions en 3 mois, permet d'affirmer qu'il est possible d'enrôler 800 000 électeurs en 3 mois maximum au Gabon, pour un coût de 4 379 426 852 milliards de francs CFA.

    Les compatriotes du PDG, pour justifier leur volte-face, évoquent des questions de délais constitutionnels. Ils brandissent également l'absence d'une loi protégeant les personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel.

    Notre réponse est simple : - A propos des délais, nous invitons nos compatriotes du PDG et ses alliés au titre IX de la constitution. Ils vont bien se rendre compte que la durée du mandat des collectivités locales n'est pas constitutionnelle. De plus, en 2001, évoquant un cas de force majeure lié à l'absence de moyens financiers, les élections locales ont dû être reportées pour ne se tenir qu'un an plus tard.

    Alors chacun peut apprécier: L'UPG milite pour un report des élections locales de deux ou trois mois, afin que les aspects liés à la biométrie soient prises en compte comme l'avait si bien recommandé la concertation de toute la classe politique. Sur la loi protégeant les personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel, l'UPG a une proposition toute prête. Et l'article 58 de la constitution nous indique la voie à suivre pour l'adopter dans les meilleurs délais.

    Nous comprenons le souci des compatriotes de la majorité qui ont toujours excellé dans la logique du fait accompli, mais qu'ils arrêtent de nous distraire avec des arguments qui ne tiennent pas la route. A l'heure de la mondialisation, tous les pays soucieux de conforter leur démocratie, tendent vers la mise en place de la biométrie dans le processus électoral. Le Gabon ne devrait pas déroger à cette pratique innovante et performante à cause des calculs rétrogrades des ennemis de la démocratie.

    UPG, fait à Libreville, le 10 novembre 2007


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  • Lorsque Naboléon déclara que : « j'irais chercher ceux qui restent, quoi qu'ils aient fait  au Tchad » dans le cadre de l'affaire de l'Arche de Zoé, ces propos scandaleux confirmaient les caractères d'arrogance et de négrophobie de ce petit homme et d'ailleurs du pays dont il est président sinon, il ne le serait pas devenu.

    En tant qu'intellectuel africain luttant pour une véritable souveraineté de l'Afrique francophone, je demande à l'opinion publique, à la société civile, aux intellectuels tchadiens de veiller à ce que les membres de l'arche de Zoé ne soient pas extradés vers la France et qu'ils assument, sur le plan juridique ou judiciaire, leurs responsabilités au Tchad.

    Rappelez-vous de l'affaire Fofana du gang des barbares à Bagneux. Ce français d'origine ivoirienne avait fui la France pour sa Côte-d'Ivoire natale afin de ne pas répondre de ses actes devant la justice française dans le cadre de l'assassinat d'un jeune juif Ilan Halimi.

    Les autorités françaises étaient allées le chercher en Côte-d'Ivoire et l'avaient ramené en France pour que justice lui soit infligée sur le territoire français, arguant, entre autres comme arguments, que la domiciliation du crime était la France.

    Je ne défends pas du tout Fofana. Il est présumé coupable du meurtre d'Ilan et doit donc être sévèrement châtié une fois sa responsabilité avérée dans cette affaire.

    En retour, la tentative de rapt d'enfants de la part de citoyens français ayant eu lieu au Tchad, il est normal ou légitime que ces derniers affrontent la justice du lieu de domiciliation de leur forfait c'est-à-dire le Tchad.

    Face à d'autres peuples, Naboléon, nouveau patron de la Mafiafrique, n'aurait pas parlé de manière aussi méprisante.

    Face aux régimes négro-africains vassaux de la France, ce lèche-cul de Bush ne peut pas s'empêcher d'être d'une arrogance affligeante pour se donner une certaine contenance qui compense sa très petite taille, ce qui en dit long sur le syndrome (complexe) de Napoléon dont il souffre.  

    Sous d'autres cieux moins cléments et non inféodés à la France, les propos abjects de cet individu auraient déjà fait pendre haut et court ses compatriotes.

    Pour qui à la fin se prend cet hongrois qui ose prendre les africains pour des moins que rien?

    Pendant que sa Hongrie natale, au cours de la seconde guerre mondiale, combattait aux côtés de l'Allemagne (on a parlé d'empire austro-hongrois) contre la France, les négro-africains, eux, mouraient pour cette Gaulle devenue aujourd'hui amnésique, raciste et ingrate. Le Gabon, mon pays, perdit un valeureux fils en la personne du capitaine Ntchoréré.

    En réponse à ces propos ignominieux, démagogiques, populistes et insensés et pour le prendre au mot, j'appelle la population civile tchadienne à mettre au défi Naboléon de venir personnellement chercher ses compatriotes impliqués dans des forfaitures de rapt d'enfants en Afrique.

    De même, j'appelle l'opinion publique, la société civile africaine à se lever comme un seul homme afin de lutter contre cette France arrogante, parasite et négrophobe qui nargue (ridiculise) l'Afrique noire francophone tous les jours et la maintient dans la pauvreté par le pillage de ses richesses et le soutien aux dictatures de pacotille qu'elle y a installées.

    J'appelle les intellectuels africains à se battre pour la souveraineté de l'Afrique noire francophone.

                               Jacques Janvier Rop's Okoué Edou

                    Docteur en Economie et Finance Internationales

                                   Intellectuel et écrivain gabonais

              Opposant au régime dictatorial et cleptocate de O. Bongo


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  • Scandale

    Arche de Zoé : que faisaient Nicolas, Cécilia et François dans cette galère ?
    par Thierry Meyssan

    Des citoyens français intoxiqués par la propagande atlantiste ont été convaincus qu'un génocide se déroulait au Darfour et qu'ils pouvaient sauver des enfants d'une mort certaine. Ils ont financé l'équipée de « l'Arche de Zoé » qui a tenté d'enlever des enfants au Tchad. Étrangement, lorsque la presse s'est emparée de cette affaire, le président Sarközy n'est pas venu au secours des enfants victimes, ni des familles d'accueil abusées, mais des voleurs d'enfants. Pour protéger qui ?

    La presse française ne manque pas un éditorial pour brocarder le président tchadien Idriss Déby qui a accusé sans retenue l'association humanitaire l'Arche de Zoé d'avoir tenté d'enlever des enfants pour satisfaire des pédophiles et se livrer à un trafic d'organes. Simultanément, elle loue le président français Nicolas Sarközy, qui s'est immédiatement déplacé au Tchad pour faire baisser la tension et rapatrier plusieurs prévenus.

    L'ombre de Cécilia

    Le Figaro s'est fait l'écho de la colère de la nièce d'un des bénévoles de l'Arche de Zoé incarcéré au Tchad : ce sapeur-pompier aurait été abusé par les dirigeants de l'association qui lui aurait fait croire que l'opération de sauvetage des enfants était patronnée par Cécilia Sarközy [1].

    Mais le quotidien n'indique pas de quelle manière les dirigeants de l'Arche de Zoé avaient pu convaincre les bénévoles d'un tel patronage s'il n'existait pas.

    Et si ce patronage était imaginaire, pourquoi le président Sarközy s'est-il cru obligé de monter immédiatement en première ligne ? [2]

    Un Sarközy peut en cacher un autre

    L'objet social de l'association l'Arche de Zoé est d'« intervenir en faveur des enfants victimes du tsunami du 26 décembre 2004, à Banda Aceh (Sumatra, Indonésie) pour leur permettre de retrouver des conditions de vie décentes par des programmes sanitaires, sociaux et éducatifs ; développer, mettre en œuvre et coordonner des programmes de réhabilitation de l'environnement familial et social de ces enfants ; développer tout programme en adéquation avec les besoins des enfants et de leur environnement de manière à favoriser le retour à l'autonomie, de façon plus générale ; mettre en œuvre toute action permettant de venir en aide aux enfants en difficulté, en détresse ou victimes de catastrophes naturelles ». Comme ne le laisse pas deviner cet énoncé humanitaire, l'association est une initiative d'un organisme semi-public français, Paris Biotech Santé. Celui-ci a été fondé conjointement par l'Université Paris-V Descartes, l'INSERM, l'École centrale de Paris, et l'ESSEC, et dispose de tous les agréments officiels nécessaires. Son objet est de soutenir des projets de création d'entreprises dans le domaine du médicament, des dispositifs médicaux et des services aux malades [3]. Paris Biotech Santé gère un immeuble de 3 200 m², dont 2 500 m² de laboratoires, à l'hôpital Cochin. Ces installations ont été inaugurées en grande pompe, il y a trois semaines par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le président de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, et le président de l'université Paris-V Descartes, Jean-François Dhainaut [4].

    Il résulte de ce montage que la finalité ultime de l'Arche de Zoé est de tester des programmes sanitaires sur des enfants en difficulté dans le tiers-monde en vue de leur développement commercial.

    Les liens organiques de l'Arche de Zoé et de Paris Biotech Santé sont attestés par l'avis de création de l'association publiée au Journal officiel de la République française du 2 juillet 2005. Il précise : « Siège social : 23, rue Hallé, 75014 Paris. Courriel :lefebvre.s@parisbiotech.org ».
    Au demeurant, Stéphanie Dhainaut-Lefèbvre, contact légal de l'Arche de Zoé est aussi la directrice adjointe de Paris Biotech Santé et l'épouse du président de l'université.
    En outre, l'Arche de Zoé est la déclinaison française de la Zoe's Ark Foundation Inc. (154 A'Becket Street, Melbourne 3000, Victoria, Australie). Malgré le communiqué de la Fondation assurant n'avoir aucun lien avec l'association homonyme française, tous les responsables français sont membres de l'organisation-mère australienne, y compris Paris Biotech Santé qui figure parmi la liste fiscale en notre possession.

    Contacté par téléphone, Paris Biotech Santé indique que seul son directeur, le professeur Olivier Amedée-Manesme, est habilité à répondre à la presse et que celui-ci n'est pas joignable. C'est dommage car il aurait été en mesure d'indiquer quel avis le Comité d'évaluation de Paris Biotech Santé a émis sur le programme Arche de Zoé ; un Comité d'évaluation où siège le docteur François Sarközy, médecin pédiatre. Contacté à son tour par téléphone, le secrétariat de François Sarközy nous assure qu'il transmet notre question et nous rappelera.

    François Sarközy est politiquement proche de son frère aîné, le président Nicolas Sarközy, au point que celui-ci, lorsqu'il était maire de Neuilly et ministre de l'Intérieur, l'avait fait nommer médiateur dans le conflit social de l'hôpital américain de Neuilly [5].

    Le Figaro le présentait au lendemain de l'élection présidentielle comme l'une des 100 personnalités qui compteraient désormais « au coeur de la future équipe de France » [6]. Le média sarközyste (excusez le pléonasme) précisait : « Ce pédiatre de 48 ans, vice-président du Conseil de surveillance d'une société de biopharmaceutique, s'est beaucoup rapproché de son grand frère Nicolas lors de la campagne, notamment à l'occasion de séjours brefs mais studieux dans la maison de François, en Provence. » De son côté, Le Nouvel Observateur indique : « Autant Nicolas Sarkozy entretient des relations orageuses avec son frère aîné Guillaume, un temps vice-président du Medef, autant il se sent proche de François, un pédiatre devenu manager. C'est chez lui que Sarkozy a reçu ses amis, le soir de son discours "fondateur" du 14 janvier, et c'est dans sa maison du Midi qu'il s'est parfois réfugié pendant la campagne » [7]. Le Monde note : « Le frère cadet de M. Sarkozy a été beaucoup vu au cours de la campagne. C'est chez lui, dans sa maison des Alpilles, que l'ex-ministre a passé de nombreux week-ends ces derniers mois. En l'absence de Mme Sarkozy - qui n'a été officiellement présente au côté de son mari que le 14 janvier et le 22 avril, et enfin dimanche 6 mai sur le podium dressé place de la Concorde, à Paris, au soir de la victoire -, il a symbolisé une présence familiale autour du candidat. Interrogé un jour sur le sens de sa présence, François Sarkozy, soucieux de lever toute ambiguïté, avait précisé : "Je ne le soutiens pas, je l'accompagne". » [8]

    François Sarközy est aussi une personnalité influente des médias. Ainsi Libération lui a attribué un rôle dans l'éviction de Robert Namias de la direction de TF1 au lendemain de l'élection présidentielle [9].

    À la rubrique « François SARKÖZY de NAGY-BOCSA », le Who's Who in France indique : « Interne des Hôpitaux de Paris en pédiatrie (1983-85 et 1987-89), Assistant au laboratoire de physiologie respiratoire de l'hôpital Trousseau à Paris (1989-90) ; aux laboratoires Roussel-Uclaf : Chef de projet international pour les antibiotiques (1990-93), Directeur du développement clinique international (1994-95), Responsable du développement international (1995) ; au groupe Hoechst Marion Roussel : Vice-président, Directeur de la gestion du portefeuille et des projets en développement international à Bridgewater (États-Unis) (1996-98), Directeur médical et pharmaceutique pour la France (1998-99) ; Président-directeur général du Centre international de toxicologie (1998-99) ; Directeur médical pour la France à Aventis (1999-2000), Associé du Cabinet de conseil en stratégie et en organisation devenu AEC Partners (depuis 2001), Président d'AEC Partners Inc. (depuis 2006) ; Vice-président, Membre du conseil de surveillance de BioAlliance Pharma (depuis 2005) »

    Bio Alliance Pharma termine ses expérimentations humaines pour le lancement de médicaments luttant contre des maladies opportunistes du cancer et du HIV, Loramyc, Lauriad et Transdrug [10].

    Le monde étant petit, en 2006, le principal client de François Sarközy à AEC Partners est le syndicat français de l'industrie pharmaceutique (LEEM), lequel emploie aussi Stéphanie Lefebvre de Paris Biotech Santé et de l'Arche de Zoé, via LEEM-Recherche.

    Le président Idriss Déby ne s'est certainement pas exprimé à la légère. Le rapatriement des journalistes et des hôtesses de l'air impliqués dans cette opération a dû être chèrement négocié. Au demeurant, le Tchad, en traduisant en justice les responsables de l'Arche de Zoé, conserve un moyen de pression non-négligeable sur le président français.

    Thierry Meysan

    Journaliste et écrivain, président du Réseau Voltaire


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  • Cher compatriote,

    En ces moments très difficiles que traverse notre beau et cher pays, pris en otage par la France arrogante, parasite et négrophobe et le régime ténébreux de O. Bongo, je tiens vivement à vous remercier pour le travail abattu par votre association contre les crimes sacrificiels au Gabon.

    Le Gabon a besoin de dignes citoyens comme vous pour le faire évoluer dans la bonne direction.

    Mes sincères condoléances pour votre fils Eric Edou Ebang.

    Mes sincères félicitations pour votre courage, abnégation et sens de citoyenneté.

    Aux intellectuels gabonais, à l'instar de Jean-Elvis Ebang Ondo, je vous demande de vous débarrasser de la peur qui vous habite, de revêtir vos costumes de vrais intellectuels et de dénoncer les méfaits du régime inhumain de O. Bongo.

    Où êtes-vous? Nombreux et unis pour former une société civile forte, nous vaincrons ce régime de pacotille qui détruit notre bien-être collectif et réduit drastiquement notre espérance de vie.

    Nous devons plus que jamais transcender nos particularismes ethniques, régionaux, réligieux et politiques pour lutter ensemble contre ce régime qui sert les intérêts de la France au détriment de ceux de nos parents et de l'Afrique.

    A cause des régimes obscurantistes et incompétents de ceux de l'acabit de O. Bongo, l'Afrique est brocardée de partout dans le monde.

    Elevez-vous spirituellement, débarrassez-vous des plaisirs éphémères de ce bas-monde (argent, sexe...) pour faire ensemble de notre pays, un Gabon meilleur!

                        Jacques Janvier Rop's Okoué Edou

             Docteur en Economie et Finance Internationales

                         Intellectuel et écrivain gabonais

     Opposant au régime dictatorial et cleptocrate de O. Bongo 


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