• Tir au but

    Un footballeur du Gabon a été blessé accidentellement par balle lors d'un match amical sur un stade proche d'un champ de tir de l'armée nationale, utilisé ce jour-là par des militaires français, a-t-on appris auprès de son club et de l'armée française. Junior Kota Moukady, 21 ans, du Centre Mbérie sportif (CMS), club de 1ère division, a été grièvement blessé à la hanche, a indiqué le secrétaire général du club, Gabriel Bambou."Il y avait effectivement des militaires français qui s'entraînaient au tir" sur un champ de tir du Centre d'instruction de la Garde républicaine (GR) gabonaise, dans l'enceinte duquel est situé le stade du match, a déclaré le commandant Pascal Carpentier, chef de cabinet du chef des Forces françaises au Gabon (FFG), le général Claude Réglat.

    "Une enquête est en cours, aussi bien par les gendarmes français de la Prévôté que par la partie gabonaise", a-t-il ajouté, précisant que les jours du blessé, hospitalisé, n'étaient plus en danger.

    Le champ de tir, situé à 500 m du stade, est régulièrement utilisé par la GR et plus occasionnellement par les éléments français du 6ème Bataillon d'Infanterie de marine (BIMa) stationnés à Libreville, a-t-il également expliqué.

    "On ne comprend pas parce que le stade (...) est en contrebas du champ de tir et séparé par trois obstacles, deux bâtiments et la butte de tir. La seule explication pourrait être un tir en l'air ou une balle ayant ricoché", a-t-il poursuivi.

    M. Bambou a expliqué que le club s'entraînait et jouait régulièrement sans incident sur ce terrain.

    "On a joué sur ce terrain tout au long de l'année dernière. Il y a déjà eu des matches et des entraînements depuis le début de l'année. Je n'ai jamais rien constaté, on n'a jamais eu de problème", a-t-il déclaré.

    Source: Afrique centrale - le 27 novembre 2007.


    1 commentaire
  • Biens mal acquis des dictateurs africains.

    Un classement sans suite inacceptable

    Communiqué de SHERPA, SURVIE, la Fédération des Congolais de la Diaspora, le 23 novembre 2007

    Le Parquet de Paris a fait savoir aujourd'hui à Maître William BOURDON que la plainte pour « recel de détournement d'argent public » déposée en mars 2007 par les associations Sherpa, Survie et FCD était classée sans suite, en raison notamment du fait que les infractions dénoncées ne seraient pas suffisamment caractérisées. Cette décision, qui malheureusement n'est pas complètement une surprise, est toutefois consternante. Les associations plaignantes, qui demandaient l'ouverture d'une instruction, dénoncent une décision politique. Ci-joint copie de la lettre adressée à Monsieur le Procureur Adjoint en date du 6 novembre 2007.

    Les associations soussignées rappellent tout d'abord que l'enquête préliminaire, qui avait été ouverte en juin 2007, a permis de confirmer intégralement l'ensemble des informations communiquées s'agissant du patrimoine immobilier acquis et utilisé par Denis Sassou NGUESSO et Omar BONGO ainsi que par leurs familles.

    L'impossibilité ou la grande difficulté à justifier de l'origine des fonds ayant financé l'acquisition de biens luxueux, s'agissant notamment de dirigeants de sociétés, a toujours été considérée comme suffisante pour justifier de l'ouverture d'une information et de la désignation d'un juge d'instruction.

    Les faits dénoncés justifiaient par conséquent amplement de l'ouverture d'une information. Qui plus est, seul le juge d'instruction, compte tenu des pouvoirs qui lui sont conférés, et notamment de la possibilité de délivrer des commissions rogatoires internationales et de procéder à des investigations approfondies, aurait pu établir définitivement les responsabilités.

    Seul un juge d'instruction pouvait tirer les conséquences des auditions qui s'imposaient puisque les membres des familles concernées ont été maintenant identifiés par les services de police, c'est-à-dire selon toute vraisemblance, leur mise en examen.

    Seul un juge d'instruction aurait pu établir les responsabilités connexes, le cas échéant celles des banques et des notaires ayant prêté leur concours dans des conditions critiquables, ces derniers étant susceptibles d'être poursuivis notamment du chef de blanchiment.

    Dans cette décision, la France manque gravement à toutes les obligations internationales auxquelles elle a souscrit du fait de la ratification des conventions internationales de lutte contre la corruption.

    Par cette décision, la France envoie un signal désastreux à la population africaine qui, légitimement, pouvait espérer ce qu'elle ne peut pas obtenir sur son sol, c'est-à-dire l'identification de ceux qui, par les détournements massifs d'argent public opérés, contribuent à son appauvrissement.

    Les déclarations qui ont été faites ici ou là, tendant à accréditer l'idée que l'on respecterait l'indépendance de la justice, ne peuvent être considérées que comme de l'affichage.

    La raison d'Etat a ainsi prévalu sur la justice, et "l'Afrique de Papa" sur le droit.

    Les associations plaignantes sont fondées à se demander si l'arsenal juridique de lutte contre la corruption ne devient pas de plus en plus un tigre en papier dès lors que, pour éviter de contrarier les chefs d'Etats les plus corrompus de la planète, on fait voler en éclat la séparation des pouvoirs.

    Une plainte avec constitution de partie civile sera élaborée dans les prochains mois et sera déposée devant Monsieur le Doyen des Juges d'Instruction de Paris.

    P.J.: Lettre à Monsieur le Procureur de la République

    Contacts presse :
    Sherpa
    William Bourdon
    Tel: +33 1 42 60 32 60
    77, Boulevard de Sébastopol
    75001 Paris
    asso.sherpa@wanadoo.fr

    Survie
    Olivier Thimonier
    olivier.thimonier@survie-france.org
    210, rue St Martin
    75003 Paris
    Tel: +33 1 44 61 03 25

    Association Survie
    210, rue St Martin
    75003 Paris
    Tél : 01 44 61 03 25
    Fax : 01 44 61 03 20
    contact@survie-france.org
    www.survie-france.org


    votre commentaire
  • Mon cher frère,

    J'aimerais bien vous apporter une aide financière mais comment le faire si je ne connais pas votre véritable identité?

    Comment vous faire un western union si je n'ai pas votre adresse complète?

    Il y'a un certain nombre de préalables à respecter par vous pour qu'une transaction financière puisse avoir lieu.

    Pour le reste, je suis sensible à votre message de détresse, peu m'important vos motivations profondes.

    Ceux qui m'ont approché à Bordeaux savent de quoi je parle.

    N'ayez ni peur, ni honte de me donner toutes les informations (identité, adresse exacte et complète...).

    Par ailleurs, vous pouvez m'envoyer votre adresse internet par où communiquer avec vous en toute discrétion.

              Jacques Okoué Edou, résident permanent du Canada


    52 commentaires
  • Pour l'abandon du peg actuel euro - franc CFA : la nécessité d'adoption d'un crawling peg face à un numéraire multipolaire pour la monnaie francophone africaine

    L'adoption du peg actuel (lien ou ancrage fixe) euro-franc CFA a pour vertus de neutraliser le risque de change, de lutter contre l'inflation et de permettre la diminution des déficits budgétaires. 

    Toutefois, malgré ces quelques aspects positifs, ce régime de change n'est pas celui optimal pour la zone franc CFA pour certaines raisons.

    La principale mission des autorités monétaires africaines est de stabiliser les prix et de maintenir le lien fixe entre l'euro et le franc CFA au prix d'une politique de pesanteur budgétaire et monétaire.

    Or, une telle politique est incompatible avec l'objectif de développement économique, social et culturel ou de création de l'emploi.

    Son inconvénient est de lier trop fortement les poignets des autorités monétaires dont la seule mission n'est que de maintenir le peg euro-franc CFA via la couverture totale de la base monétaire (billets + réserves des banques commerciales) par la détention à 100% des réserves officielles de changes libellées en euro.

    Cependant, le Gabon et les autres PAZF sont price takers avec des économies très peu diversifiées et compétitives.

    L'ancrage du franc CFA à l'euro n'aurait été optimal que s'il avait été adopté un régime de crawling peg.

    Ce dernier renvoie à l'adoption des parités glissantes c'est-à-dire des parités régulièrement ajustables ce, proportionnellement au différentiel d'inflation entre la zone franc et l'Union Economique et Monétaire Européenne (UEM) en vue de maintenir la compétitivité-prix des PAZF. Autrement dit, il aurait consisté, pour le franc CFA, en l'adoption d'une parité régulièrement ajustable autour de son cours central par rapport à l'euro à l'intérieur des marges autorisées.

    Ainsi, si la zone franc présente un différentiel d'inflation en sa défaveur par rapport à l'UEM, le cours de change du franc CFA devrait simplement se déprécier proportionnellement au différentiel d'inflation entre les deux zones.

    Dans ce cadre, la marge de fluctuation du franc CFA autour de son cours central par rapport à l'euro pourrait être quotidiennement fixée à + ou - 15%.

    Ce régime de change souple présente l'avantage selon lequel lorsque le cours de change se trouve à l'intérieur des marges de fluctuations autorisées autour du cours pivot (central) par rapport à l'euro, les banques centrales africaines ne sont pas obligées d'intervenir sur le marché des changes (la détention des réserves de changes n'est pas nécessaire à ce moment précis).

    Le différentiel d'inflation en défaveur de la zone franc CFA est compensé par la dépréciation du franc CFA et la compétitivité-prix de la zone maintenue.

    C'est seulement aux limites inférieure et supérieure des marges de fluctuations qu'elles (les banques centrales africaines) auront à intervenir à partir d'opérations d'open-market (achat et vente des titres agissant sur la liquidité bancaire, la masse monétaire et le niveau général des prix) en vue de ramener le cours de change du franc CFA à l'intérieur desdites limites.

    Et même lorsque les autorités n'interviennent pas, l'existence d'une marge de fluctuation contribuera à stabiliser le cours de change à l'intérieur de celle-ci (cela est qualifié de "Honeymoon effect" ou effet lune de miel).

    Ce crawling peg est préférable au peg et au flottement pur : il comporte les avantages du peg et du flottement pur (non obligation systématique des banques centrales africaines d'intervenir sur le marché des changes et de détenir des ROC, non maintien systématique du lien fixe euro - CFA via des politiques monétaire et budgétaire restrictives, non brisure des objectifs de développement économique, de création de l'emploi et de promotion du bien-être social).

    Il va permettre d'éviter la volatilité excessive qui est souvent attribuée aux changes fluctuants tout en disposant d'une flexibilité suffisante pour s'adapter à tout déséquilibre fondamental.

    Toutefois, si l'adoption du crawling peg semble le régime de change approprié pour le franc CFA, la limitation de son numéraire au seul euro lui est d'un certain handicap.

    Son ancrage fixe à la seule monnaie européenne n'est pas réaliste et doit interpeller les gouvernements africains quant à l'élargissement de son numéraire.

    La nécessité d'extension du numéraire du franc CFA à d'autres devises tient essentiellement au fait que les pays africains ont diversifié leurs échanges commerciaux et financiers avec maints pays industrialisés autres que ceux de la seule communauté européenne.

    Dès lors, l'adoption d'un panier de monnaies d'ancrage plus large que l'euro est souhaitable et meilleure surtout qu'elle permettra, par ailleurs, de neutraliser la volatilité des cours de quelques grandes monnaies par une volatilité de sens contraire des cours d'autres monnaies du panier (stabilité du cours de change du franc CFA à dénommer impérativement autrement après la chute des dictatures africaines de pacotille de la France).

                Jacques Janvier Rop's Okoué Edou

        Docteur en Economie et Finance Internationales

                 Intellectuel et écrivain gabonais

     Opposant au régime assassin et kleptocrate de O. Bongo


    votre commentaire
  • YORO aux SARKO: Lettre adressée à Nicolas qui tente de retirer la main de son frère cadet François Sarkozy pris la main dans le sac de l'Arche de Zoé (Yorongar.com 07/11/2007)

    Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy
    Président de la République
    Objet : Votre déclaration du 6 novembre 2007

    Excellence Monsieur,

    «J'irai chercher ceux qui restent quoi qu'ils aient fait» dites-vous. «Quoi qu'ils aient fait», en insistant pour être clair et bien compris. Vous narguez les Tchadiens qui sont à vos yeux moins que vos chiens, qui demeurent toujours des esclaves et qui ne méritent ni dignité ni respect comme les traitaient vos ancêtres.

    Venez les chercher, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy, puisqu'ils ont accompli des actes qui méritent la médaille d'honneur. Puisqu'ils n'ont enlevé et séquestré que des enfants nègres, bons pour les réseaux notamment des pédophiles, des voleurs d'organes humains, des proxénètes et des laboratoires d'expérimentation.

    Nous savons ce qui vous fait présentement courir.

    Vous paniquez depuis le jour où vos compatriotes dignes de la médaille d'honneur à leur décernée ont été arrêtés à Abéché. Mieux, après que vous ayez réussi à les kidnapper avec la complicité de M. Idriss Déby pour les ramener en France, alors qu'ils ont à peine été entendus par le Doyen des Juges d'instruction chargé de la procédure.

    N'est-ce pas, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy, vous voulez étouffer cette affaire dans l'œuf pour éviter le déballage de vos protégés?

    En voici quelques raisons:

    Nous soumettons à votre sagacité, le dossier que nous a fait parvenir un de vos compatriotes:

    Rappelez-vous de ce rapport sur l'"Aide humanitaire, trafic d'enfants et terrorisme international" à l'OIPC-INTERPOL en 2004 publié depuis trois ans déjà sur l'Internet ! Voir également "Rapt international d'enfants"entre autres! Votre frère cadet, François Sarkozy en plein dans le «merdier» !

    C'est ce qui vous fait perdre la tête ces jours-ci.

    «J'irai chercher ceux qui restent quoi qu'ils aient fait » clamez-vous hier, 6 novembre 2007, à qui veut vous entendre. On ne peut que s'en féliciter. Maintenant à quoi la précipitation de notre Napoléon du Troisième Millénaire est-elle due ?

    Dr François Sarkozy, votre frère cadet est-il lié, aux Pieds nickelés de l'humanitaire pour que vous soyez aux toutes premières loges des dessous de la « lamentable équipée » de l'Arche de Zoé.

    En effet, on en croit à la bonne presse, la secrétaire générale de l'Arche de Zoé, n'est autre que la très respectable Stéphanie LEFEBVRE, une vielle connaissance du M. Eric BRETEAU, initiateur de l'opération foireuse «Children Rescue» au Tchad. Les deux protagonistes se connaissent, dit-on, depuis 15 ans.

    Or, Mme Stéphanie LEFEBVRE est la directrice adjointe de Paris Biotech Santé comme vient de le révéler le Journal chrétien. Et François Sarkozy, votre frère cadet, figure, avec Stéphanie LEFEBVRE, parmi les membres du Comité d'évaluation de ce prestigieux organisme voué à la recherche biomédicale et à la santé. On est émerveillé.

    En effet, le parcours de votre frère est éloquent: M. François Sarkozy a été nommé vice-président du conseil de surveillance de «Bio Alliance Pharma» en janvier 2006. Cet organisme dit Bio Alliance Pharma est une «société biopharmaceutique d'innovation, spécialisée dans le développement et la commercialisation de nouveaux produits thérapeutiques focalisés sur le cancer, les infections graves (VIH)... » peut-on lire en ligne.

    C'est là un domaine que connaissaient bien les infirmières bulgares en Libye.

    En parallèle, votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, 47 ans, occupe depuis 2001 un poste d‘associé au sein d‘AEC Partners. Qu'y fait-il ? Votre frère cadet y est très actif. La preuve, tout l'intéresse: le développement de stratégies marketing et médicales au niveau international, le management de projets et ressources, la prospection et la négociation de produits, la commercialisation de nouveaux produits et le management de la transition lors de fusions et réorganisations.

    Pédiatre de formation, votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, est un bourreau de boulot ! Encore bravo. Avant cela, pendant la période 1990-2000, votre frère cadet, Dr François Sarkozy, fut successivement directeur médical France pour Aventis Pharma et directeur médical et pharmaceutique France pour Hoechst Marion Roussel. Et, pendant trois ans, votre frère cadet, Dr François Sarkozy est, dans ses hautes fonctions pharmaceutiques, posté aux Etats-Unis. Félicitations! Bravo ! Sachant qu'auparavant, Dr François Sarkozy est, chez Roussel-Uclaf, directeur du développement international, responsable du développement clinique international et chef de produit au niveau mondial pour les antibiotiques.

    De 1983 à 1990, votre frère cadet, Dr François Sarkozy, a occupé un poste d‘assistant au sein du département de physiologie respiratoire à l‘AP-HP. Un partenaire attitré de Paris Biotech Santé (et de l'Arche de Zoé?). C‘est également au sein de l‘AP-HP que François Sarkozy a réalisé son internat en pédiatrie (Interne des Hôpitaux de Paris). Le Dr Sarkozy possède aussi un MBA obtenu auprès de l‘INSEAD, si l'on en croit Bio Alliance Presse le 5 janvier 2006 dans un communiqué de presse.Que fait exactement Bio Alliance Pharma où siège votre frère cadet Dr François Sarkozy ? La compagnie a développé des médicaments comme le Doxorubicin Transdrug® pour traiter des maladies décrites comme mille fois plus virulentes en Asie du Sud-est et dans l'Afrique sub-saharienne, si l'on prête foi à Boursorama.

    D'autre part, pour développer ces remèdes, la société a fait appel à des expérimentations sur des patients, comme, par exemple, pour le Loramyc, 540 patients sur 40 sites répartis entre les Etats-Unis, le Canada et l'Afrique du Sud, peut-on lire sur Smartbrief.

    Coïncidence, Eric BRETEAU, ses coauteurs et complices de l'Arche de Zoé voulaient «évacuer» 10.000 orphelins du Darfour vers la France, le Canada et les Etats-Unis.

    Quant à AEC Partners où siège votre frère cadet, Dr François Sarkozy, son plus riche client est le géant américain Pfizer, leader mondial de l'industrie pharmaceutique, spécialiste entre autre du traitement de la maladie d'Alzheimer, «Grande Cause nationale » de la République française en 2007.

    ll n'y a bien entendu aucun rapport entre le fait que votre frère cadet, Dr François Sarkozy ait pour plus riche client le géantisme Pfizer et le fait que la maladie d'Alzheimer devienne grande cause nationale de la France après votre brillante élection à la tête de la France, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit !

    Au printemps, un petit pays africain géographiquement proche du Tchad, attaque devant la justice internationale le fameux Pfizer qui aurait «effectué en 1996 de façon illégale l'essai clinique d'un médicament appelé Trovan Floxacine sur 200 enfants atteints de méningite à méningocoque», selon de multiples sources au dessus de tout soupçon.

    Selon Afrik.com, le géant américain aurait donc en 1996 «secrètement utilisé des enfants comme cobayes dans les tests d'un médicament ». 2,75 milliards de dollars d'indemnités sont réclamés à l'inventeur du Viagra, car « 11 enfants sont morts (5 ont pris le premier produit, 6 le second) et de nombreux autres ont subi des séquelles: surdité, paralysie, lésions cérébrales ou cécité», si l'on en croit Afrik.Com du 21 mai 2007, alors que c'est le très américain The Washington Post qui a déterré l'affaire.

    Pour reprendre les termes du Journal chrétien, Parisbiotech, où bossent dur Stéphanie LEFEBVRE, secrétaire générale de L'Arche de Zoé et votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, «n'est pas une histoire d'amateurs; ils sont très professionnellement organisés et ne manquent pas de fonds et de soutiens en tout genre. Ils n'avaient donc aucun mal pour organiser et financer l'opération « d'évacuation» menée par l'Arche de Zoé au Tchad »
    Gilbert Léonard de constater dans les colonnes de l'organe de presse en question: La «petite» association «Arche de Zoé» semble avoir préparé cette opération avec beaucoup de relations d'influence et de moyens techniques et financiers. Fin de citation.
    Voilà, pour éclairer vos lanternes, l'extrait d'un dossier que m'a envoyé un de vos compatriotes pour me permettre de comprendre le pourquoi de votre agitation.
    Libre à vous de donner ordre à votre armée qui est séparée de la nouvelle prison que juste par une rue.

    Permettez-moi, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy, de vous rappeler que vous passez complètement à côté de la convention entre la République du Tchad et la République Française. Vous avez une lecture erronée des dispositions de cette convention.

    En effet, l'article 45 de cette convention relatif à l'extradition dispose sur les sujets à extrader que :

    «1)- Les individus qui sont poursuivis pour crimes ou délits punis par les lois des Parties contractantes d'une peine d'au moins un an d'emprisonnement.

    L'extradition peut être refusée «si les infractions ont été commises en tout ou partie sur le territoire de l'Etat» (article 49, alinéa c)..

    Pour le cas d'espèce c'est un crime contre l'humanité de ces enfants. Donc, impossible de les extrader, M. Nicolas Sarkozy.

    Pour vous, des Français bon teint comme les Breteau ne doivent pas être emprisonnés et jugés par des juges « nègres juges tchadiens».

    Veuillez agréer, M. le Président, l'assurance de la fierté de M. Idriss Déby d'avoir un ami comme vous.

    N'Djaména, le 7 novembre 2007
    Le député Ngarlejy YORONGAR

    Fédération, Action pour la République
    (Far/Parti Fédération)
    BP 4197 N'Djaména
    Tchad
    N°030/FAR/CEF/2007

    Source: Survie


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique