• POUR UNE LUTTE ACHARNEE CONTRE LA MAFIAFRIQUE QUI REDUIT L'ESPERANCE DE VIE DE NOS PARENTS EN AFRIQUE!

    Pour une lutte systématique contre la Françafrique en tant que mafia internationale organisée (PARTIE I: INTRODUCTION)

    Le crime organisé international doit interpeller tous les pays du monde et notamment, les huit puissances les plus industrialisées (G8).

    C'est une menace mondiale qui, au cœur d'un système financier, provoque des dégâts macro-économiques majeurs et sape les bases démocratiques d'une société.

    En aval du « business » criminel lui-même, le blanchiment de l'argent sale est ainsi devenu une industrie financière planétaire.

    Le concept (criminologique et pénal) de « crime organisé » est américain. Il date de la prohibition (années 1920) et servit d'abord à définir l'activité des trafiquants d'alcool illégal, les « Bootleggers ».

    Depuis, l'expression a connu une fortune planétaire.

    Consacrée au crime organisé, la Conférence de Naples du 21-23 novembre 1994 le définit ainsi : « organisation de groupes aux fins d'activités criminelles, présence de liens hiérarchiques, recours à la violence, à l'intimidation et à la corruption, blanchiment des profits illicites ».

    Et selon l'Union Européenne : « C'est une bande criminelle structurée, recourant à la violence et à d'autres moyens d'intimidation, se livrant au blanchiment de l'argent sale et exerçant une influence sur les milieux politiques, les médias, l'administration publique, le pouvoir judiciaire ou l'économie et agissant pour le profit ou le pouvoir ».

    Le « stade suprême » de ce crime organisé est un « enchevêtrement pervers entre affairisme criminel, institution et système politique », une « gestion criminelle du pouvoir local où élus et officiels véreux font avec la mafia, un pacte occulte ».

    Son stade symbiotique se caractérise par une infiltration massive dans l'économie légale (hôtels, restaurants, bars, cafés, night-clubs, casinos... manipulant des espèces mais aussi, des sociétés de transport, ports, aéroports... permettant le transport des biens illicites) et un assujettissement des entreprises via l'intimidation, la violence, la manipulation et la corruption.

    De la sorte donc se présente la Franç-à-fric : c'est une mafia internationale organisée de forme simplement plus douce (édulcorée) que ne le sont celles pures et dures des "yardies", des "cartels colombiens et mexicains", de la "mafia russe", des "syndicats du DHL de la dope nigerians ", des "mafias du Mezzogiorno italiennes", des " yakusa japonaises", des "triades chinoises" ou des "maffya turque et albanaise".

    Aussi, il importe de lutter systématiquement contre elle et de dénoncer ses méfaits en Afrique francophone et particulièrement en Afrique centrale (Congo, Gabon...) comme le fait continuellement l'association Survie de F.X. Verschave et bien d'autres encore.

    A SUIVRE (PARTIE II: LES ACTEURS DE LA MAFIAFRIQUE)

                         Jacques Janvier Rop's Okoué Edou
                Docteur en Economie et Finance Internationales

                            Intellectuel et écrivain gabonais


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