• MAIS QU'EST-CE QUE LA FRANCE QUI N'A PAS BESOIN DE L'AFRIQUE ET FAIT LA CHASSE AU NEGRO-AFRICAIN CHERCHE ENCORE EN AFRIQUE? C'EST A CROIRE QUE SANS L'AFRIQUE, ELLE NE VAUT FINALEMENT RIEN DU TOUT

    Blé Goudé accuse Paris de s'opposer à la levée des sanctions

    ABIDJAN, 3 sept 2007 (AFP)

    Le leader des "patriotes" ivoiriens Charles Blé Goudé a accusé lundi à Abidjan la France d'être responsable du maintien des sanctions prises contre lui par l'ONU alors que cette dernière a approuvé l'accord inter-ivoirien de mars qui demande leur levée.

    "La France s'oppose par tous les moyens à la levée des sanctions" de l'ONU, a déclaré M. Blé Goudé, fer de lance des manifestations antifrançaises de ces dernières années en Côte d'Ivoire, lors d'un débat organisé par le quotidien gouvernemental Fraternité Matin.

    "La France a peur que le combat patriotique que nous menons n'entame son prestige dans ses zones d'influences en Afrique", a-t-il ajouté. "J'ai fait ma partition auprès de la base" pour favoriser la paix, a estimé M. Blé Goudé. "Et pourtant les sanctions continuent" a-t-il déploré.

    La Côte d'Ivoire a entamé un processus de réconciliation le 4 mars avec la signature d'un accord de paix entre le président Laurent Gbagbo, soutenu par les "patriotes", et ses anciens ennemis de la rébellion des Forces nouvelles (FN), qui lui ont ravi le nord du pays en septembre 2002.

    Cet accord, approuvé par l'ONU, demande la levée immédiate des sanctions individuelles prises au début 2006 par les Nations unies contre trois acteurs de la crise ivoirienne, dont M. Blé Goudé, leur interdisant de quitter le pays et gelant leurs avoirs financiers.

    "Si ces sanctions sont un problème de personne, qu'on me le dise. Mais si c'est lié à la crise, l'ONU est obligée de se mettre à jour" et de lever les sanctions, a conclu M. Blé Goudé.

    A la fin mai, une délégation des "patriotes" avait rencontré l'ambassadeur de France à Abidjan, André Janier, pour lui demander la levée des sanctions de l'ONU contre leur leader.

    Charles Blé Goudé a notamment été à la tête des manifestations antifrançaises de novembre 2004, qui avaient dégénéré en pillages, violences et exactions, poussant plus de 8.000 Occidentaux, dont une très grande majorité de Français, à quitter le pays dans la précipitation. Depuis l'automne 2006, ce proche du président Gbagbo a adopté un discours pacifiste, appelant à la réconciliation du pays.


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