• UN ARTICLE RENVERSANT DE S. EKOGA REPRIS POUR VOUS ET RELATIF AU CALVAIRE D'UN COMPATRIOTE. J'EN APPELLE A SURVIE, A LA LIGUE INTERNATIONALE DES DROITS DE L'HOMME, AUX USA, AU CANADA AFIN QU'UN DROIT

    Un fonctionnaire gabonais s'enfuit et se réfugie au Cameroun

     

     

     

     

    Mardi 9 octobre 2007

    Par S. Francis Ekoga, Président du Rassemblement Démocratique Pour le Peuple Gabonais (RDPG)  

    Il n y a pas longtemps, nous avons posé la question à toutes et à tous, à savoir : « le Gabon est il pris en otage ? ». Les jours qui passent nous prouvent malheureusement qu'Ali  Ben Bongo Ondimba,  André Mba Obame et bien d'autres requins  font régner la terreur et la loi du silence dans notre pays le Gabon, et quiconque ose (même) ne fut ce qu' imaginer le contraire de ce qu'ils pensent,  a trois alternatives : la prison, la mort (assassinat) ou l'exil. (Lire le récit complet ci dessous)

    A  cet effet, nous venons d'être informés du cas de monsieur  Saturnin Moungonga, de « la Direction Générale des Services Spéciaux »  de la présidence de la République gabonaise, où il exerçait comme « conseiller »  stratégique et de défense (agent secret), actuellement en fuite au Cameroun, traqué par les sbires du régime tyrannique, despotique, dictatorial et quadragénaire de Libreville.

    Il vient de  demander l'asile politique au Cameroun. Signe avant coureur des derniers temps et de fin de règne ? Vous serez surpris par les révélations qui vont suivre. 

    Que Dieu bénisse le Gabon et veille sur ses habitants.

    "La Patrie ou la mort, il n y a pas d'autre alternative, nous vaincrons inéluctablement !"

    Récit:

    Saturnin MOUNGONGA, est le président de la Coordination des Jeunes du Gabon Rénové (CJGR), une structure de défense des droits des jeunes gabonais, et parallèlement « conseiller stratégique et de défense » à la Direction Générale des Services Spéciaux de la présidence de la République Gabonaise, et ce jusqu'au 27Mai 2007 date à laquelle, ses amis du Cercle des Jeunes Patriotes du Gabon (CPJG) basés au Canada, furent informés de  l'arrestation de ce dernier, par des éléments de la Contre Ingérence Gabonaise ( Renseignements militaires, à la solde du régime policier de Bongo).  

    Il sera conduit dans les locaux du « B2 », sis au quartier « Apostrophe » à Libreville. Là-bas il sera torturé jour et nuit,  puis relâché deux jours plus tard, laissé pour mort après avoir subi toutes sortes de supplices physiques  à la demande expresse et personnelle dit on de monsieur Ali Bongo Ondimba, ministre de la défense nationale, fils du chef de l'Etat Gabonais, et de son « homme à tout faire » ; monsieur André Mba Obame, Ministre de l'intérieur.

    Saturnin MOUNGONGA décide de quitter clandestinement le Gabon le 30 Mai 2007 aidé par un ami en la personne de Frédéric Mboumba Mouyouli, président d'un petit parti politique de la majorité présidentielle, le RRI (Rassemblement des Républicains Indépendants), et conseiller du président de l'assemblée nationale gabonaise, monsieur Guy Nzouba Ndama.

    Saturnin MOUNGONGA  arrive à Yaoundé le 31mai 2007, et  son calvaire va commencer !

    Le vendredi 1 er juin 2007. Tôt le matin, à   8h00 précises,  il se rend à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST)  Camerounaise où il tente sans succès de rencontrer le Responsable. Il se rend sur les conseils d'un élément des services de la DST à l'Ambassade des USA à Yaoundé où il se sera plutôt (ré)orienté vers la Représentation du Haut Commissariat des Réfugiés à Yaoundé. Reçu par les Services de la Protection du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), il obtient un rendez-vous pour un premier entretien le 04 juin 2007 et une prise en charge pour le logement dans une auberge de fortune du 01 au 04 juin 2007.

    Le 04 juin 2007, il est  de nouveau interrogé par Jérôme MERLIN de la protection du HCR. Après l'interview, il a reçu un certificat de Demandeur d'asile du HCR numéro  MR/PROT/A/0742/07, signé par monsieur Mamadou DIANE, administrateur chargé de la protection UNHCR au Cameroun.

    Depuis, Monsieur Saturnin MOUNGONGA est abandonné à la merci de ses bourreaux (gabonais) qui le pourchassent dans la capitale camerounaise. Il a vécu plus de deux mois à la Paroisse Saint Pierre et Paul de LongKak, en passant des nuits d'abord dans la cour de la Paroisse, puis dans la chapelle après avoir été agressé par des "inconnus"; avant d'être accueilli dans un foyer des Moines grâce à l'intervention des militants des droits de l'homme en réaction au Mémorandum du Demandeur d'Asile qu'il a publié.

    Le 31 juillet 2007, nous apprenions par voie de presse la mort dans les conditions encore mystérieuses de monsieur Frédéric Mboumba Mouyouli, qui avait préparé, organisé et planifié le départ clandestin voire la fuite de monsieur Moungonga Saturnin de Libreville, mais aussi le décès de sa secrétaire particulière la nommée Blanche Astrid ILELA. Vous constatez aisément que deux témoins gênants de cette affaire ont été froidement abattu. Ce régime tue !

    Le 12 août 2007, arrivée à Yaoundé de Monsieur Ali  Bongo Ondimba, principal persécuteur attitré de notre compatriote, qui sera reçu par le président Camerounais, son Excellence Paul Biya. Depuis le passage de monsieur Ali Ben Bongo au Cameroun, monsieur  Saturnin MOUNGONGA subit toute sorte de pression (coups de fils anonymes, tentatives d'enlèvement, et intimidations...), Il est à noter que monsieur Saturnin MOUNGONGA a subi des filatures, des tentatives d'enlèvement et d'arrestation, des manœuvres d'intimidation et de menaces de la part de Jérôme MERLIN  agent de protection au HCR, qui portant a pour rôle l'aide, l'assistance et le soutien  des réfugiés au Cameroun et maintenant certaines autorités religieuses et quelques organismes de la défense des droits de l'Homme ont accentués leurs admonestations envers notre compatriote.

    Il faut préciser que le ministre Ali Ben Bongo Ondimba a reçu le 13 août 2007 à 17h00 , monsieur Jérôme Merlin du HCR qui était accompagné pour la circonstance de monsieur Philippe Onana, à l'Hotel Hilton de Yaoundé où il logeait. Le ministre lui  aurait gracieusement offert 5 millions de francs CFA. 

    Cependant, quelques heures après cette rencontre; tentative d'enlèvement de monsieur Saturnin MOUNGONGA par les éléments de la sécurité du ministre de la Défense de la République Gabonaise. Monsieur Saturnin MOUNGONGA ayant réussi à s'échapper, aurait trouvé refuge  dans les locaux de la Police Judiciaire (PJ) où il a été gardé à vue pendant quarante huit heures.

    Depuis lors, notre compatriote a publié le Mémorandum du Demandeur d'asile (mémo distribué aux représentations diplomatiques : Etats-Unis, Principauté du Malte, Allemagne, Consulat de Suisse, Royaume de Belgique au Cameroun) dans lequel Monsieur Saturnin MOUNGONGA porte une critique sévère sur les services du HCR au Cameroun, et la politique de gestion des réfugiés par les autorités camerounaises.

    Le 07 /09/2007 les éléments de la police camerounaise ont absenté Saturnin MOUNGONGA chez les Moines. Ceux-ci, pris de peur ont refusé de l'héberger depuis le 08/09/2007.

    Notre compatriote est reparti dans la rue jusqu'au moment où, ayant échappé à une arrestation, il s'est réfugié momentanément au Consulat de  SUISSE le 10 /09/2007. Un appel téléphonique du HCR qui disait que le dossier de monsieur MOUNGONGA était encore à l'étude et que le HCR ne l'avait pas encore reconnu comme réfugié politique.

    Saturnin MOUNGONGA a été arrêté dans la matinée du 11 Septembre 2007 par les éléments de la DST, puis relâché.

    Après avoir été convoqué par les Hautes autorités du Cameroun, Monsieur Saturnin MOUNGONGA a été longuement reçu le 12 septembre 2007 à 12h 30 au siège de la DST au commissariat de Yaoundé 1er, interrogatoire dirigé par le chef de la division opérationnelle de surveillance du territoire qu'entouraient deux de ses collaborateurs,  le Chef d'Etat major Particulier du Président de la République et le Directeur Général de la Sureté Nationale (DGSN).

    Le 13 septembre 2007, il va de nouveau être convoqué à la DST Camerounaise pour complément d'informations, depuis ce jour, Monsieur Saturnin MOUNGONGA , est porté disparu ;  plus de nouvelles de lui, et les autorités Camerounaises que nous avons joint au téléphone refusent toujours de nous éclaircir sur ce qui se passe.

    Nous interpellons la communauté nationale et internationale, sur la situation combien alarmante de ce compatriote abandonné à lui-même. Que la lumière soit faite sur la disparition de Monsieur Saturnin MOUNGONGA , si les rumeurs de son arrestations sont fondées, qu'il soit remis en liberté sans condition aucune,  sans préalable, et que sa sécurité soit garantie.

    Fait à Paris le 9 octobre 2007

     Auteur: Siméon Francis Ekoga, Président du RDPG

      RDPG


  • Commentaires

    1
    Otha
    Lundi 12 Novembre 2007 à 15:11
    C'est vraiment desolant!
    Le Gabon est encore à ce stade,c'est vraiment desolant quelque soit ce que ce Monsieur ait put faire je ne vois pas,pourquoi tant d'excitation? moi je connait personnellement ce conseiller pour avoir travailler avec lui, je suis exilé au sénégale,pour une affaire de cul, avec Mba obame,je pense que bongo devait prendre ses responsabilités,soit c'est lui qui gouverne,ou c'est se sont ses deux la qui vont la loi au Gabon du courage pour notre frere, je suis de tout coeur avec lui.Mais choisir la Cameroun comme pays d'accuielle n'est pas bien réflechit,moi j'ai fait deux moi la-ba c'est pas la joie
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    2
    Mouvement africain d
    Mardi 4 Décembre 2007 à 13:11
    Appel d'Intervention
    APPEL A INTERVENTION Depuis le 31 Mai 2007, la situation de Monsieur MOUNGONGA Saturnin, Demandeur d’asile gabonais et président de la Coordination des Jeunes du Gabon Rénové, parallèlement haut cadre à la présidence de la république du Gabon n’a cessé de se détériorer sous l’escalade des attaques et pressions des haut dirigeants politiques gabonais, qui ont mis sur pieds des réseaux puissants, en nouant des relations mafieuses avec certains organismes de défenses de droit de l’hommes et d’autres personnalités civile camerounaise dans le but de le nuir. Le Cercle des jeunes Patriotes du Gabon, le Mouvement Africain des Etudiants francophones de Chicago, viens d’être informés de la grève de la faim que viens d’entamer le Président de la Coordination des jeunes du Gabon Rénové et demandeur d’asile au cameroun. Depuis huit mois,le HCR-CAMEROUN,traîne les pieds pour rendre une décision définitive à la demande d’asile faite par monsieur MOUNGONGA Saturnin,il est chaque fois humilier par les responsable de cette structure,qui n’ont aucun respect de la personnalité humaine, deux haut membres de cet structure ont été mise en cause dans cet affaire pour intelligence avec les persécuteurs de monsieur MOUNGONGA SATURNIN, aucune réaction n’a été observé du côté de Genève siége sociale de cet organisme,aucune enquête n’a été diligenté,nous comprenons aisément que le HCR est devenu un complice des pouvoir dictatoriaux,cela se justifié puisque les principaux bailleur de fond sont ses Etats qui opprimes le peuple africain et les réduits au néant . Nous avons lancé un appel à la communauté internationale pour une intervention immédiate : Condamner les agissements du HCR-Cameroun, et qu’une enquête soit ouverte pour apporter un éclaircissement sur les 7634 Euro reçu ou non par monsieur Jérôme Merlin conseiller juridique au HCR-Cameroun,de monsieur Ali Bongo Ondimba dans le but de mettre les peaux de banane à Monsieur MOUNGONGA Saturnin. Procuré une assistance direct et urgente à Monsieur Moungonga Saturnin qui se trouve dans un état critique Qu’un asile lui soit accordé dans un pays où sa sécurité serait garantie C’est pour cela qu’il incombe au reste du monde et à la grande majorité de la communauté internationale, de se dresser maintenant, pour que notre amis et frère retrouve sa dignité qui depuis 8 mois est bafoué Fait à chicago le 04 Décembre 2007. Juvenus OKWANMAGU Président du Mouvement Africain des Etudiants Francophones de Chicago. P.O. Box 33 MOUVEMENT AFRICAIN DES ETUDIANT FRANCOPHONE NF, A1C 5H5 Telephone/Fax: (709) 753-5600 Maef221@live.com
    3
    emile
    Lundi 30 Mars 2009 à 17:20
    honte a vous gabonais
    honte a vous les gabonais qui n' arrivé meme pas a venir en aide a votre frere mr moungonga saturnin qui se trouve dans la difficulté extreme.c' est une aberation que de savoir que votre pays est un tresors d afrique et qu'il est peuplé de personnes peu integre et peu genereux.bref ekoga que fait pour aider reellement ton compatriote; et vous qui vs dite gabonais opposants que faite vs? que chié sous vos pantalon en attendant la mort de bongo; pour se lever;vs me faite de la peine.............
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