• MESSAGE A L'ENDROIT DU PRESIDENT DE L'ASSOCIATION DE LUTTE CONTRE LES CRIMES RITUELS AU GABON (ALCR), JEAN-ELVIS EBANG ONDO

    Cher compatriote,

    En ces moments très difficiles que traverse notre beau et cher pays, pris en otage par la France arrogante, parasite et négrophobe et le régime ténébreux de O. Bongo, je tiens vivement à vous remercier pour le travail abattu par votre association contre les crimes sacrificiels au Gabon.

    Le Gabon a besoin de dignes citoyens comme vous pour le faire évoluer dans la bonne direction.

    Mes sincères condoléances pour votre fils Eric Edou Ebang.

    Mes sincères félicitations pour votre courage, abnégation et sens de citoyenneté.

    Aux intellectuels gabonais, à l'instar de Jean-Elvis Ebang Ondo, je vous demande de vous débarrasser de la peur qui vous habite, de revêtir vos costumes de vrais intellectuels et de dénoncer les méfaits du régime inhumain de O. Bongo.

    Où êtes-vous? Nombreux et unis pour former une société civile forte, nous vaincrons ce régime de pacotille qui détruit notre bien-être collectif et réduit drastiquement notre espérance de vie.

    Nous devons plus que jamais transcender nos particularismes ethniques, régionaux, réligieux et politiques pour lutter ensemble contre ce régime qui sert les intérêts de la France au détriment de ceux de nos parents et de l'Afrique.

    A cause des régimes obscurantistes et incompétents de ceux de l'acabit de O. Bongo, l'Afrique est brocardée de partout dans le monde.

    Elevez-vous spirituellement, débarrassez-vous des plaisirs éphémères de ce bas-monde (argent, sexe...) pour faire ensemble de notre pays, un Gabon meilleur!

                        Jacques Janvier Rop's Okoué Edou

             Docteur en Economie et Finance Internationales

                         Intellectuel et écrivain gabonais

     Opposant au régime dictatorial et cleptocrate de O. Bongo 


  • Commentaires

    1
    lecitoyen
    Mercredi 14 Novembre 2007 à 12:40
    la biometie
    Déclaration de l'UPG sur la biométrie Depuis 1990, la liste électorale et l’identification des électeurs ont toujours constitué le point d’achoppement entre la majorité et l’Opposition. Afin de juguler cette entrave à la transparence électorale, la classe politique a adopté la biométrie comme l’un des outils indispensables à mettre en place. Depuis quelques temps, les tenants du pouvoir écument les média pour exprimer leur désapprobation quant à la mise en place de la biométrie dans le processus électoral. La biométrie consiste en fait à prélever les empreintes digitales pour l’identification formelle des électeurs auxquelles est associée la photographie pour la personnalisation des cartes d’électeurs. Pourtant décidé d’un commun accord, sous les auspices du Premier ministre et l’arbitrage du Chef de l’exécutif, par l’opposition et la majorité, après bon nombre de concertations survenues à la suite de la tentative d’assassinat du Président de l’UPG, le 21 mars 2006, par les forces de sécurité et de défense, certains ont cru bon, sans avoir même essayer, de participer délibérément au complot contre la codification du consensus par l’Assemblée nationale. Alors que le Chef de l’Etat, conscient de la nécessité de pacifier les lendemains électoraux, avait consenti à faire financer cette opération par des fonds hors budget, certains acteurs politiques se sont alliés aux députés de la majorité pour essayer d’objectiver le rejet de la biométrie. Si parfois certains venaient à l’omettre, les députés dans leur majorité, ne sont que l’émanation des partis politiques ayant participé aux concertations dont la biométrie est l’un des points de consensus. L’attitude contraire affichée par le Parti Démocratique Gabonais contre les arbitrages ayant conduit à l’adoption de la biométrie sur la base des arguties, est en fait un affront éhonté fait au Chef de l’Exécutif. La prise des empreintes digitales est devenue brusquement une préoccupation, alors que depuis toujours, bon nombre de Gabonais ont fait l’objet de prélèvement de leurs empreintes par les forces de sécurités pour l’établissement des pièces d’identité ou par les scrutateurs à l’occasion des élections locales ou nationales. Par ailleurs, une société commise par l’ONU pour son expertise avérée, qui a fait ses preuves en RDC sur un collège électoral de 27 millions en 3 mois, permet d’affirmer qu’il est possible d’enrôler 800 000 électeurs en 3 mois maximum au Gabon, pour un coût de 4 379 426 852 milliards de francs CFA. Les compatriotes du PDG, pour justifier leur volte-face, évoquent des questions de délais constitutionnels. Ils brandissent également l’absence d’une loi protégeant les personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel. Notre réponse est simple : - A propos des délais, nous invitons nos compatriotes du PDG et ses alliés au titre IX de la constitution. Ils vont bien se rendre compte que la durée du mandat des collectivités locales n’est pas constitutionnelle. De plus, en 2001, évoquant un cas de force majeure lié à l’absence de moyens financiers, les élections locales ont dû être reportées pour ne se tenir qu’un an plus tard. Alors chacun peut apprécier. - L’UPG milite pour un report des élections locales de deux ou trois mois, afin que les aspects liés à la biométrie soient prises en compte comme l’avait si bien recommandé la concertation de toute la classe politique. - Sur loi protégeant les personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel, l’UPG a une proposition toute prête. Et l’article 58 de la constitution nous indique la voie à suivre pour l’adopter dans les meilleurs délais. Nous comprenons le souci des compatriotes de la majorité qui ont toujours excellé dans la logique du fait accompli, mais qu’ils arrêtent de nous distraire avec des arguments qui ne tiennent pas la route. A l’heure de la mondialisation, tous les pays soucieux de conforter leur démocratie, tendent vers la mise en place de la biométrie dans le processus électoral. Le Gabon ne devrait pas déroger à cette pratique innovante et performante à cause des calculs rétrogrades des ennemis de la démocratie. Fait à Libreville, le 10 novembre 2007
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    lecitoyen
    Mercredi 14 Novembre 2007 à 12:42
    conference de presse upg
    Dossier Belinga: l'UPG parle à nouveau La Déclaration du Président de la République, le vendredi 28 septembre 2007 a été précédée par une levée de bouclier des organisations et associations en charge et soucieuses de la protection de l’environnement, au regard de l’accord cadre passé entre la Chine et le Gabon. Outre tous les aspects juridiques, techniques qui ont été relevés en son temps, l’Union du Peuple Gabonais a donc noté que la construction de la centrale hydroélectrique poserait d’énormes problèmes d’environnement d’autant plus que l’accord cadre prévoit « qu’en cas de dégâts sur l’environnement, les charges subséquentes seraient supportées par l’Etat gabonais. » Cette clause résolutoire pose la problématique des dispositions contractuelles contenues dans les différents accords et conventions sur la protection de l’environnement et la responsabilité des parties sur la réparation des dégâts. Pour comprendre la situation posée par les organisations et associations en charge et soucieuses de la protection de l’environnement, position truffée de non-dits importants, il me semble intéressant d’analyser la position soutenue par le Gabon quant à la protection de l’environnement. I/- De la situation des accords, conventions et traités sur la protection de l’environnement Depuis l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, l’on peut constater que ce pays s’est scrupuleusement appliqué à respecter les actes contractuels passés avec les Etats et/ou associations quelque soit le secteur d’activité. S’agissant de l’environnement, on peut rappeler à titre non exhaustif que le Gabon a signé la déclaration issue de la réunion de Rio de Janeiro sur l’environnement et le développement (03 au 14 juin 1992), la déclaration de Johannesburg de septembre 2002, adopté le protocole de Kyoto, la charte de la terre, la stratégie en faveur du développement durable de 2001 et révisée en 2005, etc., prouvant à suffisance que ce pays partageait l’approche globale quant à la protection de l’environnement. Cette attitude a eu son point d’orgue lorsque le Gabon a transformé environ 10% de son territoire national soit 26 766 km² à travers 13 parcs nationaux pour démontrer son attachement à la protection de l’environnement. Ceci d’autant plus que le bassin du Congo à l’intérieur duquel se situe le Gabon, a été déclaré réserve importante sinon principale réserve d’oxygène du monde. N’ayant pas un tissu industriel des plus fournis, le Gabon participe pour une quantité infinitésimale à la production des gaz à effet de serre dont les dégâts ne sont plus à démontrer. Ce bref rappel montre bien l’inclination profonde de l’Etat gabonais à coller à l’impératif de protection de l’environnement. II/- De la problématique du développement A moins de 50 ans d’accession à la souveraineté nationale, le Gabon a encore d’énormes soucis de développement. Les responsables en charge de la gestion de l’Etat, de la programmation et de l’organisation du développement sont devant un dilemme cornélien entre la protection de l’environnement et l’impérieuse nécessité de doter le pays d’infrastructures de développement que sont principalement les routes, les ports, sans écorner quelque peu les critères définis quant à la protection de l’environnement. C’est pour cette raison qu’il est indispensable de trouver un compromis intelligent entre la nécessité pour le Gabon de se doter d’infrastructures de développement et celle du respect des critères de protection de l’environnement dont le bassin du Congo constitue le poumon d’oxygène du monde. III/- De la signature de l’accord cadre Chine-Gabon Comme cela a été évoqué plus haut, l’accord cadre qui prévoit la déforestation de la zone qui sera traversé par le chemin de fer déclare l’irresponsabilité de la partie chinoise au sujet des dégâts qui pourraient être causés par le barrage hydroélectrique de Kongoué. Il faut donc, en toute honnêteté intellectuelle, donner acte aux associations et organisations sur la protection de l’environnement qui tirent la sonnette d’alarme quant à l’expertise chinoise en matière de barrage au regard des dégâts causés par le barrage des trois gorges situé sur le cours du YANGTSE ayant causé d’énormes dégâts sur le plan environnemental et démographique et dont les correctifs vont être apportés par une société française du nom de VINCI. IV/- Des propositions Les interrogations causées par la rupture du barrage des trois gorges situé sur le cours du YANGTSE, la mise en place d’une société de droit gabonais d’extraction du minerai de fer de Belinga (COMIBEL), l’application du droit gabonais en matière de mise en place du fonctionnement de la société, de passation de marchés, de recherche de financement, nous amène à proposer ce qui suit : 1- la mise en place d’un consortium minéralier associant toutes les expertises tant asiatique, européenne qu’américaine. Ce consortium aura le principal atout de rassurer les organisations en charge de la protection de l’environnement quant à l’exploitation partagée des expertises mondiales en matière d’extraction de minerais de fer et de construction de barrages hydroélectriques à haut risque sur l’environnement. 2- Ce consortium créé dans le cadre du droit gabonais pourra scrupuleusement appliquer les dispositions légales en la matière en vigueur au Gabon. 3- Ce consortium, dans le cadre de l’application des dispositions légales en vigueur au Gabon, pourra renégocier l’emprunt dont le niveau sera déterminé à partir des études de faisabilité. 4- Ce consortium redimensionnerait les huit modules actuellement en vigueur prévus dans le projet et redéployerait des échéances dans le cadre d’un nouveau chronogramme concerté. 5- Au plan technique, une mission de contrôle pluridisciplinaire et multisectorielle impliquant l’expertise gabonaise devra constituer l’interface entre le consortium et l’Etat gabonais. Il est entendu que pour obtenir le quitus sur la protection de l’environnement, la mission de contrôle devra comporter entre autre les experts des ONG en charge et soucieuse de la protection de l’environnement. La faisabilité de toutes ces propositions passe par l’amélioration du capital de la COMIBEL qui devra désormais être ouvert aux européens, aux américains, aux asiatiques et autres. Cette recapitalisation ouverte aura l’avantage d’impliquer ceux qui le souhaitent en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique, avec pour objectif la levée des inquiétudes qui se sont légitimement exprimées sur ce projet. La COMIBEL aura ainsi à sa portée le marché mondial du fer, enlevant toute exclusivité commerciale aux seuls chinois. Le Président
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